Soldats Inconnus: Mémoires de la Grande Guerre (Valiant Hearts)

Malgré tout le respect que j’ai pour la «petite  entreprise française, monsieur » (à dire avec l’accent),  ça fait un moment que les jeux AAA d’Ubisoft ne me font plus rêver. Autant je suis ultra fan d’Assassin’s Creed BrotherHood, autant j’ai peiner pour finir Assassin’s Creed 3. Quant au 4, je me suis arrêtée juste après le logo Ubi (une demi-heure de jeu, à vue de nez).
Je n’ai pas  non plus vraiment aimé Splinter Cell conviction, sur lequel je n’ai pas retrouvé les « vieilles sensations » des Splinter précédents et Far Cry 3 n’a jamais dépasser le stade de l’installation tellement je crains la déception. Quant à Ghost Recon Futur Soldier, il est encore sous blister, victime du syndrome « je me souviens encore de la production de ce titre alors que je voudrais oublier ».

Heureusement pour moi, il y a aussi les petits titres : j’ai usé la pulpes de mes jolis doigts sur l’excellentissime Rayman Origins et comme beaucoup d’entre vous, j’attends toujours que quelqu’un ait la décence de sortir Beyond Good and evil 2 des cartons tellement je suis amoureuse du premier épisode.
Et le truc qui me met en joie à chaque fois que j’y pense, c’est que Rayman ait donné naissance à l’UbiArt Framework, le moteur qui est tellement simple à utiliser qu’il devrait ouvrir la voie au développement de pleins de petits jeux, tellement sympas qu’on pourrait croire à des titres indépendants. C’est pas moi qui le dit, c’est Ubi :

(…) le moteur UbiArt Framework  (offre) une animation d’une remarquable fluidité. Inspiré par la bande dessinée, le jeu offre une palette de couleurs très large – des tranchées humides aux vertes forêts et champs enneigés  – et une variété éblouissante de décors et de contrastes visuels. Le moteur UbiArt Framework est un outil puissant qui permet aux développeurs et aux artistes de donner vie à leurs créations, en leur permettant d’insérer directement au sein du jeu leur travail artistique original.

Screenshot de Rayman Origins

Parallèlement, et sans que ça n’ait aucun rapport, j’ai développé un blocage irraisonné mais total à tout ce qui touche à la première et à la seconde guerre mondiale (en réaction à la passion de mon petit frère pour l’histoire et ces deux périodes particulièrement, peut-être ? Ou le souvenir douloureux de l’intense prostration dans laquelle m’a plongé le film Johnny s’en va en guerre ? Le dégoût inspiré par la fin de Capitaine Conan ? Faudrait que je me trouve un psy pour en parler un jour, tiens.)

Toujours est-il que dès qu’un produit culturel fait référence à ces périodes de l’histoire, je me ferme comme un huître. Et là lecteur, tu te demandes si j’ai vu Inglorious Bastard quand même !? BEN NON ! Rien que l’idée provoque chez moi une profonde envie de faire une sieste ; une longue et profonde sieste. La dernière fois que j’ai essayé de me forcer à dépasser ce trauma idiot, c’était pour tester Necrovision : ben oui, un FPS avec des zombies, je ne pouvais pas passer à côté (c’était avant la mode de la vague zombie hein, en 2009, par une partie de l’équipe qui avait créé Painkiller, la classe quoi) – bien mal m’a pris puisque c’était la pire bouse du monde (mais la localisation était drôle tellement elle était nulle ; bien faite, mais avec des idées de merde).

Alors oui, je sais qu’avec ce blocage idiot, je passe à côté de plein de trucs sympa, ne serait-ce que l’impressionnant R.U.S.E, (édité par Ubisoft d’ailleurs…) ou le parait-il-sublime Labyrinthe de Pan JE LE SAIS mais c’est comme ça et puis c’est tout. Non mais sérieusement, j’ai du mal à regarder Hellboy à cause du début et non, Papy fait de la résistance, ça ne compte pas)
Mais tout ça c’était avant.

Avant l’UbiArt Framework donc, et surtout avant le trailer de ce petit jeu qui me fait rêver en ce moment :  Soldats Inconnus: Mémoires de la Grande Guerre.

Ici, tout me plait : l’ambiance donnée par le narrateur, le concept d’interconnexions entre les personnages et surtout la direction artistique

Ubisoft a annoncé, lors de ses Digital Days 2013, le développement de Soldats Inconnus: Mémoires de la Grande Guerre, un nouveau jeu vidéo qui offre l’opportunité de vivre l’aventure, à la fois touchante et drôle, de cinq personnages et leurs destins croisés pendant la Première Guerre mondiale.
Soldats Inconnus: Mémoires de la Grande Guerre narre le destin  de cinq personnes affrontant les batailles et les difficultés de la Première Guerre Mondiale, chacun suivi par leur fidèle compagnon canin. Le jeu se situe sur le front ouest, un carrefour entre les empires centraux et les Alliés, théâtre de certains des plus intenses affrontements militaires. Tous les personnages principaux sont liés les uns aux autres de façon inextricable. Ainsi  l’amitié, l’amour, les sacrifices et la tragédie touchent chacun d’entre eux tandis qu’ils tentent de s’entraider et de conserver leur humanité en dépit des horreurs de la guerre.

Bref, je veux jouer à  Soldats Inconnus. Mais bon, pour ça il va falloir attendre le premier trimestre 2014 et sa sortie multi-plateformes…
2014… Est-ce que cette date de sortie aurait à voir avec le centenaire du début de la Première Guerre mondiale ?

Argh, mon allergie me reprend… Surtout ne pas y penser, surtout ne pas y penser

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

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1 Comment

  1. celui là je le surveille de trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès près.
    😉

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