[Test] Resistance: Burning Skies

Avec Resistance: Burning Skies, Sony propose aux joueurs de Vita de se frotter à l’une des séries les plus connues de la PS3. Mais cet épisode portable est étonnamment riquiqui, trop léger pour assurer.

Un combat contre un ennemi géant.

Riley, le héros de Resistance: Burning Skies, pompier dans le New Jersey, ne pensait pas l’incendie de la centrale avait un lien avec les Chimères, d’affreux extra-terrestres. L’Europe est sur le point de tomber et les USA se défendent comme ils peuvent. Après avoir sauvé ses collègues et protégé une partie de la ville, Riley fait la rencontre d’une résistance avec qui le joueur passera le reste de l’aventure.

Le scénario ultra-classique et un poil cliché de Resistance: Burning Skies a au moins le mérite d’être assez sérieux et rythmé. Encore heureux puisqu’il s’étale sur six petits chapitres, qu’un joueur habitué aux FPS finira en 5 ou 6 heures. Dès le départ, le jeu semble avoir été préparé pour PSP voire pour iPad avant d’être porté à la va-vite sur Vita. Graphiquement, si les décors sont pauvres et assez répétitifs, les animations et les ennemis s’en sortent mieux. On reste quand même loin de la claque de Gravity Rush ou de WipeOut 2048.

Le joueur manie ici un fusil à pompe, face à plusieurs ennemis.

De toute manière, on ne va pas se mentir bien longtemps. Tout dans Resistance: Burning Skies donne l’impression d’être au rabais. Il n’y a qu’une dizaine de trophés, tous atteignables sans se casser la tête, un mode multijoueur sous-exploité, des niveaux en zig-zag pour gonfler un peu la durée de vie et un design sonore raté, alternant parfois de longues plages de silence à de très belles mais trop rares pistes musicales.

Tout n’est bien sûr pas à jeter dans le jeu et si quelques passages sont assez mémorables (joli combat de boss au chapitre 2, salle très nerveuse juste avant le boss final), le vrai point fort du jeu vient des armes. Au nombre de huit, elles sont toutes intéressantes à jouer et possèdent un second mode qui utilise le tactile de l’écran. Rien de bien neuf ici (une arme qui traverse les murs, un bazooka, un fusil à pompe, etc.) mais de la qualité et la nécessité de jongler entre elles pour survivre tant les munitions sont rares.

Le joueur affronte des ennemis sur un pont en ruines.

Bref, Resistance: Burning Skies n’est pas grand jeu et il est à peine un bon divertissement. Personnellement j’y ai passé six heures sympathiques, sans doute parce que je n’ai pas payé mon jeu. Typiquement, s’il était sorti à 20€ sur le PSN, il aurait été plus simple de le conseiller, surtout que le multijoueur n’est pas inintéressant. Au prix fort du commerce, je vous recommande de mettre votre argent dans un autre titre Vita.

Author: Le Yeti

Le Yéti est scénariste et narrative designer, a travaillé chez Ubisoft et chez Monkey Moon. Il a aussi co-écrit un article dans Les Cahiers du Jeu Video : Girl Power #4 (disponible aux éditions Pix ‘N Love). Retrouvez-le sur Twitter ou sur SensCritique.

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4 Comments

  1. Merci pour le test, je pensais m’acheter ce jeu mais à priori vous le déconseillez, mon choix va sans doute se porter sur autre chose

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  2. Le 14 août 1951, Tom Riley, pompier à New York, est le premier à répondre à ce qui semble être un appel de routine. Il se retrouve au cœur de l’invasion brutale des Chimères sur le sol américain. Pour les fans de la série, le jeu se situe chronologiquement entre Resistance: Fall of Man et Resistance 2.

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