[Test] Ratchet & Clank : A Crack In Time

Ca faisait longtemps que je n’étais pas passée faire un billet sur le blog.
Mais j’ai une bonne raison : j’étais avec Ratchet et Clank.

Pourtant entre Ratchet et moi, tout avait plutôt mal commencé : je ne connaissais la licence que de nom; du coup quand tout le monde parlait de ce jeu, moi je voyais plutôt arriver un jeu pour gamins, ou du moins pour jeunes ado, avec ses couleurs flashy et son héros agile et « fun ».
Et ça ne s’est pas amélioré quand j’ai enfin commencé à jouer.  L’humour est un peu potache, le gameplay pas vraiment révolutionnaire, mise à part les déphasages temporels, pas assez nombreux à mon goût et l’histoire peine vraiment à décoller.


Bon en même temps, j’ai pas joué aux deux premiers opus et le résumé express du début ne m’a pas franchement aidée à me mettre dans le bain. Finalement, le 5 décembre dernier après 38 minutes de jeu, j’ai jeté l’éponge.

Et puis, la semaine dernière, je me suis dis que je ne pouvais décemment pas donner mon avis sur un jeu sur lequel je n’ai passé que 38 minutes, donc, je me suis fait violence et j’ai relancé le bouzin. Et après 20 minutes de jeu (soit une heure au total), c’est la révélation, le twist total.

Pourquoi ?

D’abord parce que l’histoire originelle s’évanouit peu à peu face à une intrigue propre à cet épisode. Et aussi parce que Clank devient enfin un personnage jouable et que, là où il se trouve, il y a pléthore de puzzles temporels. Et que les puzzles temporels, moi j’adore !

Par exemple, imaginez une série de boutons, à différentes hauteurs. Pour pouvoir appuyer sur tous les boutons en même temps, il faudrait être trois. Ou alors placer à des endroits stratégiques différentes occurrences de Clank à différents moments d’une période donnée. Sauf que la plupart du temps, ca nécessite de la coordination avec une action déjà ou pas encore effectuée. Bref, c’est passionnant ! C’est pas encore clair ? Nan ? z’avez qu’à y jouer alors !


Et puis il y a les armes, les gadgets, les quêtes annexes, la naviguation dans l’espace, les combats d’arêne, les modes d’emploi des armes, les répliques complètement loufoques et Monsieur Zurkon.

Rapidement, chaque étape clé du scénario se déroule dans un nouveau système. Et dans chaque système, il y a des missions  annexes et de petites lunes; et sur chaque lunes des epreuves de plates-formes ou de fight, ou d’autres choses 🙂

J’ai eu aussi un gros coup de coeur pour la présentation des armes, très décalée et dont j’adore l’esthétique naive.

Et puis, il y a M. Zurkon. Je suis amoureuse de M. Zurkon. M. Zurkon est une arme de destruction massive. Il me fait penser au gangregarde dans Wow mais en moins désagréable. S es petites phrases ponctuent les phases d’action et puis, j’aime pas jouer seule, du coup un compagnon, même fait de pixels, ça me le fait. Et n’oubliez pas : « M. Zurkon ne vient PAS en paix ! »


Le seul point noir de A Crack In Time, c’est la maniabilité. Je suis morte un nombre incalculable de fois a cause de la preception de la profondeur complètement foireuse. Parce que quand on peut voir son ombre, sa reste jouable, mais dès qu’on se retrouve au dessus de surface non réfléchissante, ça devient complètement aléatoire. Je sais pas pourquoi, je n’ai jamais rencontré un tel problème avec uncharted ou Mario Galaxy… ‘fin bref, c’était le truc un peu relou de ce jeu génial.

En plus le doublage est excellent (même si je ne suis pas fan de la voix de Ratchet), j’ai été complètement séduite par la B.O dès l’écran titre, l’humour absurde, un peu potache, est présent en continu dans tout le jeu et devient une vraie bouffée d’oxygène. On finit par y adhérer et à se marrer lorsque, en tendant l’oreille, on tombe sur une truc complètement décalé. Et puis comme tout titre exclusif PS3, les cinématiques sont magnifiques.
Tout ça pour dire que Ratchet & Clank : A Crack In Time c’est du bon, mangez-en jouez-y ! En plus depuis le temps, il doit plus être trop cher en occaz’.
Sur ce,  j’y retourne ! :love:

Plop-note : 8/10

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

Share This Post On

Trackbacks/Pingbacks

  1. [Event] Resistance 3 – Soirée de lancement - - Plopisation - […] scénariste et designer du jeu chez Insomniac Games (le studio à l’origine, entre autre, des Ratchet et Clank), nous…
  2. [Preview] Epic Mickey - - Plopisation - […] un gremlin vous apprend la vie. Ca me rappelle très fort la présentation des armes dans Ratchet et Clank…
  3. [Test] All 4 One -Tous pour un - - Plopisation - […] avoir joué à Ratchet and Clank 2 sur PS2, Opération Destruction, Quest for Booty et A Crack in Time…
  4. [Event] Resistance 3 – Soirée de lancement - Plopisation - […] scénariste et designer du jeu chez Insomniac Games (le studio à l’origine, entre autre, des Ratchet et Clank), nous…

Submit a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.