Presque 90 jours après la sortie de Heavy Rain, je crois qu’il est temps de revenir sur ce jeu et de finir ma critique d’Heavy Rain ! Dans cette deuxième partie, je ne me limiterai pas, et c’est possible que ça spoil à tout va. Mais promis, je vais essayer d’être une gentille fille et de ne pas trop en dévoiler.
Heavy Rain me laisse avec une impression mitigée : soyons clair, une fois le jeu fini, je n’ai eu qu’une envie c’est de la recommencer. Et pour la toute première fois, j’ai eu envie de récupérer les trophées du jeu, parce que intelligemment, ils sont une incitation à jouer d’une autre façon, à traverser le miroir et voir comment ça pourrait être si c’était autrement (oui cette phrase est bizarre et alors ?).
Sauf que la course aux trophées est devenue une véritable plaie. Pourquoi ? Parce que en fait ce jeu se traine. Tout ce qui participe à l’immersion lors de la découverte du jeu pendant la première partie, devient vite insupportable la seconde fois. Les longs travelling arrières sur les décors, les lents mouvement de caméra stylisés sur les protagonistes, la seconde fois, c’est long, c’est lent, c’est chronophages alors que toi, tu connais déjà l’histoire et que tout ce que tu veux, c’est JOUEEEEER ! C’est un peu frustrant et c’est un gros frein à la rejouabilité d’un jeu qui compte quand même 23 fins différentes. Comme on dit chez moi, c’est ballot.
Accessoirement j’ai fini le premier DLC d’Heavy Rain, émotionnellement hyper efficace. Grosse décharge d’adrénaline lors de la fin du DLC alors que le cliffhanger de cette petit séquence de 15 minutes de jeu est totalement téléphoné. Enfin bon, c’était vraiment sympa mais à 3,99€ ça fait cher la minute de jeu, aussi bon soit-il, quand même… Et pour un bonus inclus dans l’édition collector, c’est très léger comme contenu additionnel; ce qui explique sans doute qu’il n’y avait que 5€ de différence entre le collector et l’édition classique.
Heavy Rain reste une des très bonnes surprises de ce début d’année vidéo-ludique même si on est loin de la « révolution » promise par David Cage.
Parce que quand on y pense, Heavy Rain, c’est juste un livre dont vous êtes le héros en jeu vidéo.
La bonne nouvelle pour moi c’est que les livres dont vous êtes le héros, c’est l’une des pierres angulaires de mon immersion dans les mondes imaginaires et dans ce qu’aujourd’hui on appelle « la culture geek ».
C’est tout le mal que je souhaite à Heavy Rain, devenir une des références jeu vidéo pour les générations futures.
14 avril 2010
Tout à fait d’accord avec toi ! La course aux trophées est une vraie plaie, pour certains il suffit de refaire juste un petit chapitre mais alors pour avoir toutes les fins c’est l’horreur, surtout que tu dois alors reprendre quasiment tout au debut ! Bref super long ! Par encore essayé le DLC mais si c’est juste pour 15 minutes je pense pas investir dedans ! En meme temps je sature un peu là :omg: Trop d’Heavy Rain !
14 avril 2010
Oui c’est aussi pour ça que ça m’a pris tant de temps pour faire cette seconde partie ! J’ai adoré le jeu, je me suis ruée sur une seconde partie et là, overdose 🙁
Je pense vraiment qu’il aurait fallu désactiver les intros ciné pour la deuxième partie, histoire de préserver la rejouabilité.
Et avoir toutes les fins en optimisant la reprise au tout début, c’est un vrai sport 🙁