Je suis fan de Silent Hill.
Depuis le tout premier volet.
Le film (soit imparfait) est ce qui m’a permis de ne pas fuir dans un autre pays le jour de ma dernière opération en date (fucking genou).
Silent Hill 1 reste à mon avis le meilleur jeu vidéo d’ambiance horrifique (ou survival horror pour les puristes) auquel j’ai joué jusqu’à aujourd’hui.
Alors oui, ce qui faisait flipper dans SH, c’était ce foutu brouillard qui faisait qu’on n’y voyait pas à 3 mètres. Cette merveilleuse pirouette visuelle et technique qui permettait aux développeurs de s’affranchir de la faible puissance de la Playstation en limitant entre autre le nombre de polygone affichés à l’écran.
Hop ! Un bon gros brouillard opacifiant et on peut utiliser la puissance de la machine pour autre chose que l’affichage du décor du fond !
Je vais pas dire que c’était le bon temps, parce que c’était quand même assez moche, mais je n’ai jamais retrouvé cette ambiance d’oppression totale avec un jeu (et surtout pas avec ce boulet d’Alan).
Mais depuis le quatrième épisode, Silent Hill ne cesse de me décevoir.
En tout cas ceux que je me suis infligée :
- The Room (SH4 donc) m’a tellement fatiguée que je ne l’ai pas fini (il faudrait pourtant…).
- Je n’ai pas eu la chance ( ?) de jouer à Ørigins, puisque je n’ai PAS de PSP…
- J’ai récemment tâté du Shattered Memories…
Et là on y était presque : il n’y aurait pas cette foutue Wii, et son rendu graphique d’il y a 10 ans, et cette inmaniabilité de la chose lors de séquences de course-poursuite, j’aurais pu retomber amoureuse de la série. - Et puis il y a eu Homecoming, le petit dernier.
Un bon jeu d’horreur-action mais un mauvais Silent Hill. Ben oui, ce n’est pas parce qu’on se ballade dans les lieux « imposés » (Hôpital, École…) de Silent Hill qu’on est à Silent Hill.
Bon, je me garderais de tout avis définitif car je ne l’ai pas fini sur la X360 à cause d’une stupide erreur de sauvegarde, donc il faudra que je le reprenne sur la PS3 (parce que sérieusement, les SH se jouent sur Playstation n’est-ce pas :B )
Enfin bref, tout ça pour vous donner une idée de l’état d’excitation dans lequel m’a mise Konami lors du dernier E3 en annonçant un Silent Hill 8 (et en même temps, je me suis dit « huit ? sérieux ? faut peut-être se poser des questions si seulement 3 valent le détour… »).
J’ai prié pour que ce ne soit pas encore des anglo-saxons qui prennent les commandes du jeu (la Silent Team a cessé d’exercer après the Room… Voyez-y les coïncidences que vous voulez) et ai été exaucée puisque pour la première fois, c’est une team européenne qui s’y colle : Vatra Games.
J’ai repris espoir quand j’ai lu que Matthew Seymour, le patron de Vatra Games, affirmait que ce nouvel opus serait un retour aux sources, avec moins d’action et plus d’immersion.
Après tout, pourquoi pas. Si chez Vatra Games, ils ont compris ce qui fait l’essence d’un Silent Hill, ce huitième épisode pourrait être la bonne surprise de 2011.
Et donc cette semaine, mon petit cœur à fait des bonds quand Konami a diffusé :
- 90 secondes de la BO du jeu, composée par Daniel Licht, l’homme qui officie sur Dexter. Perso je ne regarde pas Dexter, et ne pourrait pas juger du génie du monsieur, mais ces 90 premières secondes me plaisent bien.Silent Hill: Downpour par Daniel Licht
- Les premières images du jeu : le Wagon restaurant et la Fosse du Diable
Mais le vrai point d’orgue de ce communiqué, ce fut l’annonce le nom de baptême du petit dernier :
Silent Hill: Downpour marque le retour de la série sur PlayStation®3 et Xbox 360 avec un scénario totalement original qui suivra Murphy Pendleton, un forçat échoué dans le monde maléfique et brumeux de Silent Hill. Au début du jeu, Pendleton se retrouve seul et perdu dans les bois environnants la ville légendaire, après l’accident de son bus carcéral…
Sillent Hill 8 sera Silent Hill Downpour.
Downpour…
Averse…
Je me vois déjà, cernée par le brouillard, une averse surprise me trempant jusqu’aux os, debout au milieu de Silent Hill, incapable de discerner si le frisson qui remonte ma colonne est dû à l’angoisse ou à la pluie…
Je tiendrais jamais jusqu’à cet automne…
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