PS Vita : Comment j’ai craqué – 1er épisode !

Au début du mois de juin je me suis retrouvé avec légèrement trop d’argent sur mon compte pour le laisser dormir ainsi. J’avais depuis quelques temps bien envie de me payer la console de Sony pour une raison principale — n’ayant jamais eu de PSP, j’avais envie de rattraper mon retard en bons RPG japonais — et pour une foultitude de petites raisons débiles.

Photo d'une PSVita allumée.

J’ai craqué donc. Surtout parce que SONY rembourse 50€ en ce moment (et jusqu’au 15 juillet). Je me la suis commandé sur Amazon.fr (vous pourrez trouver moins cher sur le net je pense) et j’ai pris avec une carte de 16 giga-octets (et j’ai bien fait, vous verrez pourquoi…). J’ai reçu le tout très rapidement et j’ai passé tout mon weekend à jouer avec.
La première impression, celle qui passe dans le crâne de tous les gens, c’est que la PS Vita est plus légère que prévue : elle a donne l’impression d’être lourde et peu maniable mais c’est tout l’inverse. Bien sûr, vous n’allez pas jouer avec dans votre lit, la console au-dessus de votre tête. Elle se glisse facilement dans un sac — achat d’une pochette obligatoire bien évidemment — et malgré ses dimensions assez spéciales, elle reste transportable.
Dans la boîte : la console bien sûr, des manuels et un câble PSVita – USB et un adaptateur USB-prise électrique. Notez que vous ne pouvez pas rechargez votre console sur USB et y jouer en même temps, c’est étrange, c’est comme ça. Comme c’est un produit SONY, c’est la croix et la bannière pour transférer vos données d’une console à un PC et il faudra obligatoirement passer par un logiciel à installer sur PC ou Mac avant de pouvoir sauvegarder ou récupérer vos photos. C’est un poil agaçant surtout que la console ne permet même pas de s’envoyer par mail des photos même si on peut directement les poster sur Facebook ou Flickr via les applications disponibles.

Photos d'une PSVita, vue de face, de dessus et de derrière.

Donc je déballe la bête qui est livrée chargée. L’écran est super jolie, les deux sticks très agréables, les gâchettes un peu branlantes mais juste un petit détail. L’écran tactile derrière me semble tout de suite gadget… mais on verra plus tard. Je suis pas contre étonné par les boutons de façace, tout petit, mais qui au final ne poseront aucun problème majeur.
Je lance la bête, j’installe et j’affronte le premier gros problème. Chaque PSVita est liée à un seul compte PlayStation. Si vous étiez habitué à jouer sur votre compte français et à aller de temps en temps choper des jeux et des démos sur les Store japonais ou américains, c’est fini. Le simple fait de changer le compte lié de la PSVita formate toutes les données.
Me voilà obligé de créer un compte français (grrrr) pour accéder au Store. La bonne idée de SONY est d’avoir mis en dématérialisé tous les jeux sortis dans le commerce sur la console et de faire régulièrement des offres. Le weekend de mon achat il y avait Everybody’s Golf à 9€99 et je me suis fait un petit plaisir avec le WipeOut 2048, en boîte celui-là — boîtes qui sont abominablement mignonnes, je suis fan.
Sur le Store je me suis aussi gavé de démos — j’ai tout pris, TOUT — et j’ai redécouvert, en bon joueur 360, à quel point c’était le gros bordel. Certaines démos sont dans un dossier spécial « Démos » tandis que d’autres sont rangées ailleurs, personne ne sait trop bien pourquoi.
Et c’est là que j’ai compris l’intérêt d’avoir une carte mémoire de 16go. En prenant toutes les démos, deux jeux PSP (Patapon et un épisode de Ys que je rêvais de faire depuis des années), il ne me reste que 6go de disponible. Une misère. Le poids varie bien sûr mais je vois déjà comment je galère sur ma Xbox pour avoir un peu de place, j’ai eu le nez creux.

Photo d'une PSVita avec l'application Near allumée.

À suivre : découvrons les fonctionnalités de la PSVita, les applications disponibles, la tentative de StreetPass de Sony et les premiers avis sur les démos !

Author: Le Yeti

Le Yéti est scénariste et narrative designer, a travaillé chez Ubisoft et chez Monkey Moon. Il a aussi co-écrit un article dans Les Cahiers du Jeu Video : Girl Power #4 (disponible aux éditions Pix ‘N Love). Retrouvez-le sur Twitter ou sur SensCritique.

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