Il y a peu de chance que vous soyez passé à côté d’Evolve, le nouveau jeu multijoueurs de Turtle Rock Studios, déjà responsables du remarqué Left 4 Dead. Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de tester le jeu une nouvelle fois lors d’une soirée organisée par 2k puisque j’avais déjà eu l’occasion de découvrir le jeu il y a presque un an, en présence de Scott Morrow, un des développeurs.
Ça avait été une double révélation.
D’abord, j’avais eu un véritable coup de cœur pour Evolve et j’avais aussi réalisé que ça faisait trèèèèès longtemps que je ne m’étais pas fait un BON FPS, et que franchement, la vie sans FPS, c’est un peu triste.
Parlons donc du jeu, parce que quelque chose me dit que vous ne vous êtes pas tapé la lecture du premier paragraphe juste pour apprécier la profondeurs de mes élans émotionnels.
Evolve est un jeu d’action en vue FPS (vue à la première personne) ou TES (vue à la troisième personne) qui oppose une équipe de 4 joueurs, les chasseurs, à un joueur solo qui incarne le monstre.
Jusque-là, rien de bien compliqué.
Chaque chasseur dispose d’un ensemble de compétences qui est propre à sa classe (Trappeur, Soutien, Assaut, et Médecin) et l’arsenal dépend du personnage incarné, chaque classe proposant trois personnalités et donc des capacités différentes.
Il est est de même pour le monstre, qui aura le choix entre trois entités aux pouvoirs très différents : Kraken, Goliath ou Spectre (un quatrième monstre, Béhémoth sera disponible en DLC).
En début de partie, que vous soyez monstre ou chasseur, il faudra choisir de dépenser 3 points d’expérience dans les 4 compétences disponibles, compétences elles-mêmes scindées en 3 niveaux.
La diversité est nécessaire pour qu’on ne se lasse pas trop vite dans ce genre de jeu et la planète Shear, notre terrain de jeu, offre des biotopes assez variés, permettant d’explorer plusieurs cartes.
Car l’environnement dans Evolve ne se limite pas à la cartographie des maps. On y croise une faune et une flore qui cache le pire et le meilleur…
Tous devront se méfier de leur environnement. Si le sol meuble garde les empreintes du monstre, facilitant la traque de ses poursuivants et si les groupes d’oiseaux s’envolent à son approche, en indiquant sa position, les chasseurs, eux, seront aussi à la merci de l’environnement. Ils devront se méfier de tout, des monstrueuses bébêtes qui attendent, tapies dans la vase, que vous passiez à portée de mâchoires lorsque vous traversez la rivière, des animaux terrestres dont certains ne vous lâcheront pas, même si vous tenter de fuir sur de longues distances ou encore des plantes carnivores qui vous gobent dès que vous passez à portée, et dont seuls vos équipiers pourront vont extraire.
Inutile de dire que la coopération et l’entraide sont essentielles à la progression et la traque du monstre.
Le monstre, de son côté, pour atteindre son troisième stade d’évolution et donc sa pleine puissance, à besoin de se nourrir. Pour l’aider, il dispose d’une sorte de sonar, qui lui permet d’identifier son environnement.
En bleu, les animaux faciles à tuer mais qui apportent peu d’énergie, en jaune, les bêtes à mes yeux « parfaites » : pas trop coriace et offrant d’avantage d’énergie et en rouge, les monstres très coriaces, à l’apport énergétique assez conséquent, mais contre lesquels il risque de laisser quelques plumes.
De plus la faune n’a pas qu’un intérêt culinaire. Certaines bêtes, marquées d’une étoile offrent un atout aléatoire et ce aussi bien pour le monstre que pour les chasseurs.
La faune et la flore sont donc des éléments vivants et dangereux mais essentiels du jeu, …
Heureusement, grâce à Daisy, l’improbable animal de compagnie d’un des trappeurs, mélange entre un monstre local et un chien, les chasseurs pourront traquer leur proie sur l’ensemble de la map. En effet, non contente de les soigner s’ils sont blessés, Daisy fait apparaître, sous forme d’empreintes lumineuses, la piste du monstre s’il est passé à proximité.
Les chasseurs auront également la possibilité de marquer la carte afin d’indiquer à leurs coéquipiers l’endroit où ils ont repéré la bête.
A noter que le monstre étant particulièrement vulnérable lors de ses phases d’évolution, il peut parfois s’avérer tactiquement intéressant de le suivre à distance (les carcasses de ses repas peuvent s’avérer être une bonne piste à suivre) pour l’allumer lorsqu’il sera dans son cocon. Mais attention, si les chasseurs n’arrivent pas à avoir sa peau à ce moment-là, c’est un monstre plus puissant qu’il faudra affronter : il possédera désormais trois nouveaux points d’expérience qu’il aura dépensés pendant la transformation ainsi qu’une jauge d’armure renforcée.
Grâce à tous ces éléments, aucune partie d’Evolve ne ressemble à la précédente : il faudra faire preuve de réflexions car il faudra assumer ses choix et ses erreurs tactiques jusqu’à la fin de la partie
Bon, j’ai encore beaucoup de chose à raconter donc rendez-vous demain pour la seconde partie et plus de détails sur le déroulement d’une partie et les différents modes de jeu.
Editeur : 2K Games
Date de sortie en France : 10 février 2015
Support : Xbox One, Playstation 4, PC
Prix : à partir de 35€
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