[Preview] Naughty Bear

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Il était une fois … de charmants ours en peluche vivant heureux sur l’Ile de la Perfection ; une vie d’oursons joyeuse faite entre autre de jeux, de pique-niques… Tous d’adorables ours… excepté un, prénommé Naughty Bear.
Ours grincheux au poil mal brossé, il est la risée de tous. Et lorsqu’il apprend ne pas être invité à un anniversaire… nom d’un petit ours en peluche… s’en est vraiment trop …
Très en colère, il se promène avec une machette pour se frayer un passage sur la route de la vengeance, en marquant de sa dévastatrice empreinte la paisible petite île de la Perfection. Les ours ne veulent pas l’inviter ? Naughty Bear va donc les inviter à sa propre partie…de chasse !

C’est ainsi que m’a été présenté Naughty Bear, le 23 février dernier, alors que j’étais à l’agonie, frappée de plein fouet, pour la première fois depuis quinze ans, par un rothavirus à la con, me privant ainsi de toute dignité.
J’ai pris plein de notes, du fond de mon brouillard et je vous livre ici, pêle-mêle mon impression sur ce jeu.

La provocation, c'est tellement gamin !

Si vous avez un jour été un collégien brimé, vous vous sentirez forcement proche de cet ours qui ne colle pas avec le paysage ambiant. Et contrairement au collège, vous aller pouvoir prendre votre revanche et en faire baver à tous ces snobinards en peluche !

Et c’est là qu’est tout l’intérêt du jeu. Au-delà du fait que de pouvoir éclater la tronche de ses petits camarades, vous allez pouvoir exprimer vos plus profondes pulsions sadiques !

Parce que dans Naughty Bear, on peut poser des pièges, bidouiller pleins d’objets du décor afin de piéger les ourson-tout-mignons : On bidouille les fils électriques de la maison ; privé de courant, un ours sort et hop, on peut lui encastrer profondément la tête dans la boite à fusible. Qui veut de l’ours Grillé ?

Oups, pardon ! J'ai glissé. Qui veut de l'ours grillé ?

Chaque niveau prend place dans un univers ouvert où se baladent des ours à l’IA bien marquée : certains seront peureux et iront se cacher, d’autre vous poursuivrons à la machette pour que vous cessiez ce jeu idiot. Et une fois qu’ils auront compris que vous essayez de briser la-parfaite-harmonie, chacun aura une action bien précise, que vous soyez dans le coin ou non. Bref, vous croisez des Ours avec des personnalités différentes et marquées, ce qui engendrera différentes réaction. Alors si les flics débarquent c’est parce que dans le lot de vos concitoyens se cache un sale petit rapporteur.

Mais Naughty Bear ce n’est pas un bain de sang permanent, parce que comme tout le monde le sait, les ours en peluche, ça ne saigne pas. À la rigueur ça perd un peu de mousse. Voir beaucoup.
Et c’est cet aspect « Cut & Destroy » que me plait particulièrement dans le jeu. Avec 215 types d’actions cruelles différentes, on a de quoi s’amuser mais sans jamais avoir la nausée. Et j’avoue que j’aime particulièrement voir un ours de déplacer en boitant, sous prétexte que vous avez glissé un piège à loup sous les pieds. Chochotte.

Pour égorger un ourson jaune, on s'y prend comme ça, voyez-vous...

Les animations sont donc, si ce n’est super mignonnes, au moins bien foutues, même si, sur la version de démo que j’ai pu voir, il restait encore quelques bugs de collision.
Sur une musique légère et entrainante, on pourra traverser 28 niveaux répartis à travers 7 tableaux différents où commettre nos actions.

Et parce que c’est un jeu vidéo, il y a des points et des défis.
Au début de chaque monde, Naughty Bear hérite de plusieurs défis, un principal (comme buter le maire) et des secondaires ainsi qu’un niveau minimal de Naughty Points à atteindre.
C’est quoi les Naughty Points ? Ben c’est simple, effrayer un ours rapporte un certain nombre de point, détruire le décor de rêves dans lequel vivent vos concitoyens en rapporte aussi et enchainer certaines actions très, très vilaines, vous permettent de faire des combos. En résumé, les Naughty Points sont la concrétisation de votre imagination débridée et de votre sadisme.

Quoi de plus agréable que d'observer ses cibles, dans leurs derniers instants d'insouciance ?

Les types de défi sont suffisamment variés pour vous pousser à développer de nouvelles tactiques de jeu, pas moyen de s’en tenir toujours à la même stratégie. J’ai par exemple noté le défi amical, qui ne vous autorise à utiliser aucune arme… Obligé de tout faire à mains nues (ça inclus cependant le fait d’éclater la tête des ours entre le montant et la portière de la voiture ! C’est pas parce qu’on n’utilise pas d’armes qu’on devient routinier, non mais !).
Moi je comptais me focaliser sur le « pousse au suicide ». Ben oui, c’est que ça a sa sensibilité ces petites bestioles en peluche ; du coup, si vous les martyriser trop longtemps, si elles sont témoins de trop de vilaines, vilaines actions, les gentils peluches prendront l’arme la plus proche pour mettre fin à leur jours.
Le plus marrant étant quand même le finish à coup de « Booooo!» : en plus de cogner sur les ours, vous pouvez aussi leur filer la trouille de leur vie. Les prendre par surprise, les retourner d’un coup vers vous et face à leurs visages terrifiés, hurler un « Booooo!» qui leur fera perdre quelques points de santé mentale.
Inutile de préciser que c’est complètement jouissif.

Booooooooooo !

Dans le genre tordu, on peut aussi pousser ses petits amis à la destruction mutuelle grâce aux costumes. Vous attirez un policier dans un coin, vous lui piquez ses fringues, puis allez nonchalamment mettre deux, trois balles dans le buffet du premier ours qui passe, si possible devant témoins. Après ça, je peux vous assurer que le prochain flic-peluche qui pointera le bout de son nez se fera proprement dézinguer par les gentils citoyens de l’île de la Perfection, convaincus que la police est passée à l’ennemi. C’est frais, c’est subtil, j’adore.
Certains niveaux sont scénaristes afin de casser la linéarité : j’ai hâte de tester le niveau infesté de zombies invoqués par le biais d’un livre maudit, dans lequel il faut méticuleusement collecter et détruire les pages magiques tout en cognant du mort-vivant.

Naughty Bear - Les Zombours

De plus Naughty Bear se joue aussi en multijoueurs, ce qui peut potentiellement roxer du poney !
Du coop, de la compète, un système de ranking sur 22 niveaux, la possibilité de voir le niveau de méchanceté de ses potes, et donc, de les éclater à plate-couture au score pour être le plus méchant des oursons ! bref, je ne développerais pas trop le multi parce que c’est à ce moment où j’ai commencé à envisager sérieusement d’aller chez le médecin dans l’heure. J’ai juste retenu qu’il y aura 4 modes multijoueurs, mais je serais bien incapable de vous expliquer à quoi correspondent les modes Assault, Jelly Wars, Golden Machine Gun et Cake Walk in the Park.
Je n’ai pas non plus pu tester le jeu : je suis sympa et j’ai évité de coller mes miasmes sur la manette de démo. Je ne pourrais donc pas vous donner mon avis sur la prise en main, mais de ce que j’en ai vu, après un petit temps d’adaptation, ça ne semble pas insurmontable.
La version de test souffrait aussi de temps de loading longuets et j’ai été un peu déçue d’apprendre que toute l’action du jeu sera cantonnée sur l’ile. Mais bon, si Naughty Bear trouve son public, ça laisse un tas de possibilité pour une suite !

Viens jouer avec moi ! Coupain !

Pour conclure vous aurez compris que ce jeu, complètement régressif, n’est pas bon enfant pour un sou et qu’il a vraiment du potentiel, donc rendez-vous cet été pour retrouver un ours vraiment, vraiment vilain sur 360 et PS3.
A noter que cette création des studios Artificial Mind & Movement, éditée par 505 Games, est quand même estampillés 16 +, parce qu’éventrer des ours en plus, c’est seulement pour les grands !

Naughty Bear - Naughty, un ourson si mignon...

« Vivement cet été ! Et sans rancune hein… »

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

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3 Comments

  1. Je ne manquerais pas de faire un retour sur le jeu à la sortie !
    Pour évaluer vraiment le niveau de « jouissivité » des aventures de cet ourson bizarre.

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