Commençons avec une petite mise en bouche : la vidéo d’intro du jeu pour vous mettre dans l’ambiance !
Mmmh ! Je me souviens encore des frissons d’excitation qui m’ont parcourus l’échine en Septembre 2009 quand Disney, artworks à l’appui, a annoncé que son petit studio acquis deux ans auparavant, bossait sur un nouveau projet baptisé « Epic Mickey ». Et quel bonheur quand j’ai appris que le-dit studio n’était autre que Junction Point, le studio fondé par Warren Spector (si tu ne sais pas que c’est un ancien rôliste et le créateur de Deux-Ex, tu sors).
Mais le beau rêve est parti en fumée quand j’ai vu le premier screenshot : bye-bye le glauque et le steampunk, voici la couche de vernis « Disneyenne ».
Alors qu’on ne s’y trompe pas. Le vernis, je n’ai rien contre : je suis une fan inconditionnelle de Walt et de son héritage. Et en général, je ne suis pas déçue par les productions Disney parce que je sais à quoi m’attendre quand on me parle de la firme.
Mais là, il n’était pas question d’une pure production Disney, et du coup, j’ai un peu l’impression de m’être faite arnaquer avec cette nouvelle orientation. Toute obnubilée par le nom de Warren Spector et de Junction Point, il était naturel pour moi d’attendre du décalé pour mon pote Mickey moi ! Et puis j’avoue que je suis plutôt réfractaire aux jeux Wii.
Alors quand on m’a proposé d’aller voir Epic Mickey, j’y suis aller par pure conscience gameusielle, mais sans grand enthousiasme (oui c’est l’hiver, je traine beaucoup des pieds en ce moment… ). Et franchement je suis sortie de cette présentation avec un apriori plutôt positif. Donc je vous raconte !
Grâce à son pinceau, le petit Mickey a la possibilité de changer le monde autour de lui, d’effacer ou modifier l’environnement comme bon lui semble.
Et honnêtement, c’est une utilisation intelligente de la télécommande Wii et de son Nunchuck.
Mais ce que j’ai préféré, c’est de retrouver Oswald. J’ai poussé de petits cris de gamine de 3 ans venant de se coincer les doigts dans la porte quand je l’ai aperçu :
Je fais court pour les moins fans de Disney d’entre vous (vilains !) : sachez qu’Oswald le lapin chanceux, en plus d’avoir la capacité de dévisser sa patte pour s’auto-porter chance, est l’une des premières créations de Walt Disney en 1927. Sachez aussi que, à cause d’une histoire de contrat, Disney a perdu les droits dur le lapin et que tout ça a mené à la naissance de la souris la plus connue du monde : Mickey Mouse.
Enfin bref, pour revenir au jeu, l’apparition d’Oswald le lapin m’a fait super plaisir, une sorte de confrontation entre le père et le fils, entre l’idée originale et le personnage qui matérialise ce qu’il aurait dû être…
Ça et le fait que le parc d’attraction des Germlins (oui, je sais à quoi vous pensez et non, rien à voir) ressemble manège pour manège à FantasyLand sont autant d’indices qui me font dire que cet Epic Mickey va ravir les fans de Walt et de son univers.
Pour revenir purement au gameplay, ce ne sont pas les phases d’action et de peinturlurage qui m’ont le plus excitée.
Non, ce qui m’a vraiment mise en transe et qui m’a donnée des bouffées de nostalgie, ce sont les phases de jeu en 2D.
Si vous avez eu la chance de jouer à Caslte of Illusion starring Mickey Mouse ou World of Illusion starring Mickey Mouse and Donald Duck sur Master Systemou Megadrive, vous saurez EXACTEMENT de quoi je parle.
Et le fait que ces phases de jeu soient blindées d’hommage et de références c’est un peu la cerise sur le gâteau.
Après avoir longtemps discuté avec le lead designer, Chase Jones, il a réussi à me convaincre que le jeu est pensé pour les plus méticuleux, qui voudront découvrir tous les endroits cachés, pièces secrètes et récupérer tous les items, aussi bien que pour les plus rêveurs, qui ne voudront qu’accompagner Mickey dans son aventure.
J’ai aussi apprécié le fait qu’on puisse choisir entre deux « voies » différentes, tomber du côté obscure de la Force en se focalisant sur l’accumulation de « ticket d’entrée » (la monnaie du jeu) plutôt que d’être Disney Corpoate en sacrifiant tout pour sauver ses amis.
(Oui, j’ai choisi d’être radine, je n’y peux rien, c’est mon côté obscure à moi).
Et mon utlime coup de coeur est pour les « cut-scène » pendant lesquelles un gremlin vous apprend la vie. Ca me rappelle très fort la présentation des armes dans Ratchet et Clank – A crack in Time et j’adore ! Je trouve ça esthétiquement original et recherché, et ça repose mes yeux de toute cette 3D… J’avoue, je suis une grande nostalgique…
Alors oui, le principal défaut du jeu est sa plateforme. Je déteste la télécommande : je suis relativement nulle dès qu’il sagit de la manier. Et son manque de précision, même si je ne l’ai pas spécialement expérimenté sur Epic Mickey, provoque chez moi des accès de violence…
Et puis, je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’Epic Mickey aurait été un vrai petit bijou esthétique s’il avait été conçu pour la Playstation 3 et ses manettes Move (Dieu de la plateforme Sony, si tu m’entends, démerde-toi avec la firme de Walt, je veux un portage !).
Mais bon, on va faire avec la Wii et voir, dès le 25 novembre prochain, ce que ce jeu à dans le ventre au-delà des deux premiers niveaux !
Et sinon pour patienter, il y a Ma galerie Epic Mickey et ce trailer que je trouve esthétiquement presque parfait…
4 novembre 2010
Pour le portage tu peux attendre longtemps vu ce que m’a dit le monsieur 🙂
Par contre, je ne comprends pas comment tu n’arrives pas à te débrouiller avec la wiimote par rapport au psmove : c’est pareil ! (à part pour le ping pong mais c’est la seule exception 🙂 )
.-= En ce moment chez Nalexa : Paris Games Week 2010 – Mon bilan =-.
3 novembre 2010
Excellente présentation, peut-être le jeu qui me fera ressortir la Wii, j’avoue que tu m’as bien tenté ! :$
.-= En ce moment chez DilanNoKaze : Mes premiers souvenirs de gamer 2 =-.
3 novembre 2010
Merci !
Je ferais de mon mieux pour dégager du temps pour y jouer et faire un test, histoire de voir s’il tient vraiment toutes ses promesses 🙂