Revenons un peu en arrière : à l’annonce de Bioshock Infinite, ma curiosité avait été vaguement piquée. J’étais en train de finir le deux, qui n’était pas désagréable mais n’avait pas pour autant été la claque ludique de Bioshock premier du nom.
Et puis, avec la diffusion de la séquence de jeu de septembre 2010, j’avais complètement changé d’avis tant l’histoire et le gameplay semblaient alléchants. Que ces deux points essentiels aient l’air intéressants et soient réunis dans le même jeu, c’est un peu comme avoir le beurre et le sourire, c’est pas fréquent.
Et puis le temps et les rumeurs ont fait leur oeuvre. Entre les reports, les défection au sein de l’équipe et l’arrivée de MiniPlop, je me suis peu à peu désintéressée du jeu jusqu’à oublier son existence.
Du coup, quand, il y a un peu plus de deux semaines presque trois semaines, j’ai été invitée à découvrir le troisième épisode de la maintenant mythique trilogie Bioshock, j’étais curieuse mais pas hystérique. Je n’attendais franchement pas grand chose du jeu.
La première bonne surprise est d’abord venue de l’installation matérielle : j’avais le choix entre la manette ou une combo clavier/souris. Je me suis donc jetée sur… la combo (si tu as pensé « manette », fais immédiatement un alt F4 en guise d’excuse. Non mais ho, lecteur ! Pour qui tu m’as prise ?)
Première bonne surprise, l’introduction est à l’image des deux premiers épisodes. En fait, les premières secondes de jeu, aucun doute n’est permis, on joue à Bioshock et c’est bon. On retrouve immédiatement les codes et les décors même si quelque chose est étrange, quelque chose a changé …
Apprêtez-vous à dire adieu à l’oppressante ambiance suintante et glauque de Rapture, direction l’Eden par delà les nuage : Columbia, la ville flottante.
L’intro est très impressionnante, l’ambiance se dévoile peu à peu, assez pour qu’on se sente mal à l’aise et pas trop pour que vous ayez quand même envie de rester.
J’ai vraiment été impressionnée par ces rues à ciel ouvert (c’est le cas de le dire), tellement que j’en ai un peu eu le vertige.
J’ai joué grossièrement une heure et je me suis assez éclatée pour ne pas avoir envie de vous spoiler. De toute façon, j’ai passé tellement de temps à flâner partout, à fouiller chaque recoin que je ne suis pas allée bien loin.
Les sensations sont vite revenues, à un point tel que j’ai essayé de lancer des plasmides que je ne possédais pas… Les fans ne seront donc pas dépaysés. Et les novices pourront profiter avec bonheur d’un nouvel univers, de l’architecture de la ville et de l’expression pittoresque du nationalisme ambiant.
Mais ne vous y trompez pas. Là où la nature de Rapture ne laissait aucun doute quant au niveau de folie qu’on allait affronter, Columbia elle cache bien son jeu. Tout y est lumineux et aérien mais il y a quelque chose qui rôde, là, quelque part. Je n’arrête pas d’y penser.
Comme d’habitude, la narration basée sur l’amnésie et le flashback sont de mise et, comme d’habitude, ça a l’air de fonctionner à merveille. J’avoue que je trépigne de savoir qui nous a engagé pour ramener Elizabeth sur la terre ferme ou ce qui se cache derrière ces images qui nous assaillit dans nos cauchemars.
J’en suis convaincue maintenant, il y a quelque chose à comprendre, quelque secret à découvrir là-haut à Columbia.
Et puis il y a Elisabeth…
Il faut que j’aille la chercher.
Alors j’attends.
J’attends de pouvoir retourner à Columbia.
Mais c’est pour bientôt. L’ouverture des portes est prévue pour le 26 mars… Demain, tout recommencera.
(surtout que j’ai craqué pour le collector ! Mais bon, faut que je règle son compte à Kratos et à son ascension avant…)
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