Vendredi 6 décembre.
Toute la journée je me suis demandé si le paquet allait arriver… et le soir, après un concert, j’ai pu déballer Gran Turismo 6.
Il était déjà 23h, mais il fallait que j’aille faire un tour dans la partie concessionnaire. Là, première constatation, c’est plus facile de naviguer mais en même temps plus dur.
Je m’explique : Avant, il suffisait de se rendre chez un concessionnaire et d’y choisir un véhicule neuf (et donc une modélisation premium dans GT5). Si on voulait une voiture d’occasion, il suffisait de se rendre dans la section prévue à cet effet (et on achetait un modèle de modélisation standard). Là, tout est mélangé au sein des constructeurs, et il faut regarder certains détails pour comprendre de loin déjà ce qui est premium ou standard (capote baissée, vitres plus transparentes, autant de signes qui indiquent un modèle premium).
Il y a masse de voitures, comme d’habitude. Mais là comme tout est au même endroit c’est encore plus impressionnant. Absence remarquée de certains bolides récents, mais ça finira en DLC, c’est sûr. Enfin, j’espère bien avoir l’occasion de piloter une F12 sur le Nürburgring !
Le lendemain, l’expérience à proprement dite commence.
J’ai pour habitude de passer du temps à choisir le meilleur rapport prix/perf pour mon premier véhicule, et c’est un plaisir qui ne dure que le temps du premier achat. Et c’est là la première déception du jeu.
Pour bien faire, l’équipe de développement a décidé de guider le joueur un peu plus. C’est la mode, il va falloir que ça cesse. Mais ici ça dure jusqu’à ce que le joueur reçoive son pactole de démarrage et se retrouve forcé d’acheter une Honda Fit (Jazz pour les Européens)… c’est idiot et complètement inutile, vu qu’il y a pléthore de voitures plus intéressantes pour démarrer (j’aurai sûrement opté pour une Mazda RX-7 FD de première génération)!
Ensuite, l’équipe a également décidé de ne pas donner accès au mode en ligne avant que le joueur n’ait passé son second permis. Pour arriver là, il faut finir presque toutes les compétitions du permis précédent et les courses de démarrages (novice)… ça ne me dérange pas trop, mais c’est une barrière d’apprentissage un peu inutile.
Tout ça mis de côté, je branche mon vieux volant GT Force (filiaire de l’époque PS2, ça marche toujours aussi bien), et c’est parti.
Dès le début, le pilotage est plus fin que sur GT5, c’est difficile à décrire, mais la sensation d’une précision supérieure est bien là. Et c’est à partir de ce moment-là que tous les défauts du jeu s’effacent. Je suis loin d’avoir acheté ma première supercar. J’ai passé le plus clair de mon temps au volant d’une Clio RS de 2011 (offerte en finissant un mode au début du jeu). Avec quelques modifications, c’est devenu un bolide avec lequel je m’amuse, et pourtant elle n’a que 200HP.
J’ai passé plusieurs heures comme ça, et je viens tout juste de faire l’acquisition d’une RX-7 FD justement, avec laquelle j’ai décidé d’affronter des NSX, Evo et autres Impreza plus puissantes de presque 50HP chacune… et pourtant, en maîtrisant, le plaisir est énorme quand on arrive à les battre et arriver premier.
Pour le moment donc, excellent ! Je n’ai pas eu l’occasion de tester certains nouveaux circuits (Mount Panorama en tête), mais rien que d’avoir essayé Brands Hatch (2 configurations) et Silverstone (3 configurations), Gran Turismo 6 est vraiment le jeu de voitures que j’attendais.
Plus à venir bientôt sur le mode carrière, les comportements variés des voitures, les autres circuits, etc !
[Journal du Joueur] Gran Turismo 6 – Interlude, 1er Anniversaire !
[Journal du joueur] Gran Turismo 6 – Partie 3
[Journal du Joueur] Gran Turismo 6 – Partie 2
Gran Turismo 6 – le meilleur reste à venir !
Du jeu vidéo à la réalité – Nürburgring
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