Bon puisque mon pc vient de planter en plein milieu du niveau deux de painkiller, je finis mon petit post sur Le Festival du jeu vidéo.
Samedi
16h : Oui ! 16 heures… Lézarder dans le lit, mater la télé et se baffrer de toast au Nutella, ça pousse pas à se lever tôt même pour aller à un festival de jeu vidéo.
Bon donc, 16h, on arrive devant le bâtiment (je passerai sur les péripéties du style « suivons les gens qui sortent du métro en masse parce que tel un gros boulet, j’ai oublié le plan et l’adresse »).
Et là, horreur! Y a une queue qui descend toute l’impasse et qui continue bien 10 mètres après l’angle du boulevard.
Supair. C’est genyal.
Mon homme tire une tête de dix pieds de long. Ben oui, les jeux vidéo c’est pas son truc, la foule c’est pas son truc non plus, donc vous imaginez bien que la longue file d’attente pour entrer au paradis des gamers, c’était trop de bonheur pour lui.
Petite cerise sur le gâteau, je note que trois personnes différentes hurlent respectivement « c’est pourri », « c’est nul n’y allez pas » et « organisation de merde » au moment où elles sortent.
Angoisse.
Si ça se trouve là-bas, c’est tout naze et il va m’en vouloir jusqu’à la fin de ma vie…
Bon finalement, on rentre.
Le premier truc qui vous saisi quand vous arrivez en haut de l’escalator c’est la chaleur et cette odeur de Fennec : « Jeunes ado mâles + machines qui tournent à fond = Bouerk ! »
Des stands bondés, partout.
Les organisateurs ont eu la lumineuse idée de fournir à chaque stand un micro. Sachant que certains stands ne font pas plus de 5 mètres de large, je vous laisse imaginer le niveau sonore général.
En plus, impossible d’accéder aux consoles ou aux pc, mais bon, en se faufilant entre les têtes, on peut voir les écrans.
Forcement je scotche devant les gamins en train de jouer à Kingdom Hearts II. Ben vi, les persos de Disney à côté de ceux de Square Enix, moi ça me plonge en pleine régression.
Régressif aussi le stand Retro Gaming : y a Pac Man, Sonic et Alex Kid. Le bon vieux temps…
Je ne vous parlerai même pas du Village MMO, blindé de monde. J’ai abandonné l’idée de m’en approcher. Par contre j’ai pu jeter un coup d’œil aux vidéos de Warhammer Online qui sortira avant la fin de l’année et je dois dire que ce que j’en ai vu donne envie. A suivre donc…
Je croise aussi les frag dolls. Elles sont toutes petites ces jeunes filles mais elles sont très abordables et très gentilles.
Et j’adore leurs T-shirt noir et rose.
Etrange.
Bon c’est pas tout ça, après m’être extasiée devant les participants du Cosplay (une jeune fille incarnant Link (de Zelda) m’a carrément fait scotcher), je décide que ca va bien 5 minutes mais « tayau les romanos », retour à l’extérieur où l’air est frais et pur !
De toute façon je reviendrai demain, pour la conférence sur l’avenir des jeux vidéo.
Dimanche
J’arrive à me lever de bonne humeur, je sais pas pourquoi mais l’idée d’aller à cette conférence m’emballe.
Le thème c’est « Créateurs de jeux : regards croisés sur les tendances du jeu vidéo »
Il y avait Eric Viennot – Co-fondateur et directeur du studio Lexis Numérique (In Memoriam, Oncle Ernest, Alexandra Ledermann 5), David Cage – PDG et réalisateur au sein du studio Quantic Dream (The Nomad Soul, Farenheit, Heavy Rain) et Florent Castelnerac – Directeur du Studio Nadéo (TrackMania(s)…)
Pour ma part j’ai trouvé ça très intéressant, et ce malgré la proximité entre la scène de conférence et l’espace compétition où les joueurs de CS poussent régulièrement des hurlement qui ne collent pas tout à fait avec le sujet de la conf’.
Bon moi, je suis toujours à la recherche d’un emploi donc dès la fin de cette passionnante discussion, je saute sur Cage, puis sur Viennot et arrive à placer un petit mot sur mes formidables compétences et je repars avec la carte de visite de chacun.
Et oui, j’ai l’autorisation d’envoyer mon CV sur leur boite mail. Bon j’aurais pas perdu ma journée moi au moins.
Je finis par rentrer chez moi avec un mal de crâne abominable.
Le festival du jeu vidéo ? Bof, bof pour ma part. Espace trop réduit, hall bruyant, information super mal foutue… C’était la première année, alors j’ose espérer que l’année prochaine, ce sera plus intéressant.
En tout cas, aucune comparaison possible avec le « carrefour du numérique : jeu vidéo » organisé la semaine dernière à la villette pendant lequel j’ai passé deux jours extraordinaires (je voulais plus partir).
D’ailleurs, je parlais des fragsdolls plus haut. Elles étaient aussi à la Villette et l’une d’elle, Arwen, en parle.
Vous me direz: « les moyens ne sont pas les même et blablabla ».
Mais je pense surtout que la démarche était différente.
Bon, rendez-vous l’année prochaine, pour voir si ce festival s’est trouvé.
Les photos qui illustrent mon texte sont honteusement piquées à l’article de Ouamdu
Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.
Geekopolis 2013 – Le bilan - [...] suis allée au “Palais des Congrès Paris-Est Montreuil”, c’était en 2006, pour la première édition du festival du jeu…
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