Pfff. Grosse baisse de forme et de motivation pour bloguer en ce moment. J’ai mon article sur Kick Ass bloqué dans l’éditeur depuis plus de deux semaines et allez savoir pourquoi, impossible de le finir. Et étrangement, ça me limite dans mon envie d’écrire sur autre chose.
Enfin bon, j’avais promis de raconter mon aventure de mercredi dernier donc je m’y mets.
Mercredi dernier, bien qu’explosée de fatigue parce que malade, j’étais du côté du Sentier pour le pot de départ d’un adorable Community Manager qui part faire le tour de l’Asie avec son sac à dos. Forcément j’y ai croisé pas mal d’autres blogueurs autour de quelques bières (deux pour ma part, mais ça aura son importance plus tard).
Finalement, vers 20h30, j’ai rendu les armes et me suis décidée à emboiter le pas à Chandleyr, Damonx et Elchikito, direction Châtelet, pour rentrer à la maison. J’étais pas vraiment pressée parce que personne ne m’attendait, mais j’avais une furieuse envie d’aller me vautrer dans mon canapé.
Donc un peu heureuse de vivre parce que légèrement pompette, je quitte Elchikito à la stations les Halles pour prendre ma correspondance (oui quand je suis fatiguée, je prends aussi le métro pour seulement une station) ; et tandis que je monte les marches, surement affublée d’un grand sourire niais (Elchikito est un homme drôle), un homme se retourne vers moi, visiblement gêné.
Bon moi, mon pouvoir spécial, c’est d’être une gentille poire, donc je me sens obligée de porter secours à ce potentiel touriste perdu dans les méandres des couloirs de notre beau grand métro. Et là, le monsieur en costard et veste en cuir me dit, l’air de plus en plus géné, « vous allez me prendre pour un fou ».
Hein, quoi ? Non, ça va, on n’est pas fou parce qu’on est perdu…
L’air vraiment désespéré, il me tend son portable, en répétant « vous allez réellement penser que je suis dingue ».
Ok. qu’est-ce que c’est encore que ça ? Un petit regard à droite, à gauche, en haut. Pas de caméra. C’est pas un truc destiné à passer à la télé ou sur le net donc. Un peu dubitative, je regarde l’écran du téléphone où de toute évidence ce qui s’affiche semble être un sms.
Ni une, ni deux, mon sang n’a fait qu’un tour.
Un enchainement d’épreuve ! Je suis fan ! Moi, dès qu’il faut jouer, je suis partante : chasse au trésor, murder party, course d’orientation, je prends tout.
Pendant que je m’extasie devant son écran, le monsieur-super-gêné m’explique que lui et ses 11 amis ont mis des sous en commun dans un cagnotte pour un voyage au brésil pour deux personnes, tous frais payés. Le deal ? Les femmes de chacun établissent des épreuves qu’elles proposent aux candidats. S’ils les acceptent et les réussissent, ils passent à l’étape suivante, sinon ils sont éliminés de la course.
« Alors ? Je vous donne mes chaussures ? »
Ben oui mon brave ! On va la gagner ensemble cette épreuve !
Et voila comment je me suis retrouvée au milieu d’un couloir de métro, avec entre les mains de magnifiques chaussures en cuir au moins taille 45.
Bon j’avais pas bu assez de bière pour ne pas saisir l’absurdité de la situation. J’ai les chaussures, il a réussi l’épreuve, mais si personne ne le sait, il ne risque pas de la valider. Je le pousse donc, excitée comme une puce, à appeler les organisatrices pour valider le défi.
Et c’est là que tout est parti en sucette. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris, mais il leur à raconté que je m »étais barrée avec ses chaussures. WHAT ?! Mais non ! Pfffff…
Résultat ? Les filles lui demandent de les retrouver, ailleurs à Paris, pieds nus pour vérifier qu’il dit vrai… La conversation est laborieuse et difficile parce qu’apparemment un des deux interlocuteurs à des soucis de réception.
L’homme, manifestement encore plus gêne de se retrouver pieds-nus dans le métro, refuse d’exposer ses petits petons aux miasmes parisiens et de les rejoindre. Du coup, il raccroche. Mais… mais qu’est-ce qu’il fait cet idiot ?
Bon, à cet instant, c’était encore récupérable comme situation. J’exige qu’il rappelle sa pote !
Mon plan ? Dire à la jeune fille que je suis revenue parce que je savais pas quoi faire de ses chaussures. Là, elle sera obligée d’avouer qu’il a réussi l’épreuve.
Manque de pot, je tombe sur un répondeur. Je laisse un message sympa et enjoué (oui, l’alcool c’est mal) et les félicite pour leurs idées à la con.
Marc (oui, l’homme pied-nus s’appelle Marc) à l’air de moins en moins à l’aise. Je sens que si on lui laisse trop de temps pour réfléchir, il va craquer.
Marc, tenez bon, j’ai une autre idée !
J’ai du temps devant moi, je lui propose donc de lui rendre les chaussures le temps de rejoindre ses copines, et de témoigner qu’il a bien validé l’épreuve ! Il n’est pas encore 21h, c’est encore jouable niveau horaire.
Et là, Marc pose la question qui tue « Non mais de toute façon, vous allez me les rendre mes chaussures, hein ? ». Euh… Ben non, l’épreuve, c’est justement que vous finissiez pieds-nus mon bon monsieur… Et là c’est le drame, Marc se décompose encore un peu plus. « Non mais de toute façon, je veux pas la faire cette épreuve, c’est n’importe quoi, c’est humiliant ».
En gros « ouin ouin… je veux mes chaussures » :*( . J’ai jamais réussi à lui faire entendre raison, et quand j’ai commencé à réaliser que ses yeux s’humidifiaient dangereusement, je lui ai rendu ses pompes.
Et je lui ai donné mon numéro de téléphone pour qu’il me raconte la suite de ses aventures (oui, l’alcool, vraiment, c’est mal…).
Du coup, ses copines ont rappeler, réalisant sans doute que sans personne pour vérifier, c’était complètement con comme épreuve… Well done les filles :meh:
Leur nouvelle idée ? Que je sois présente lors de la prochaine épreuve.
Euh… Là par contre, pas moyen : je suis poire mais pas encore complètement conne !
Je passe mon tour d’abord parce que j’ai autre chose à faire (surtout que moi, j’ai aucune chance de gagner le billet pour le brésil) et qu’en plus, à la maison, j’ai un Sempaï qui, pour encore deux semaines, se ballade en béquilles, et à besoin de moi pour l’aider à enfiler les siennes, de chaussures.
J’ai donc laissé le monsieur renfiler ses pompes et se barrer, tout confus, à la vitesse de l’éclair.
Pfffff… Les gens sont pas joueurs !
Depuis des fois, je pense à Marc, homme aux chaussures et je me demande quelle a été l’épreuve suivante. :wow: Puis j’oublie. Parce que ça fait pas vraiment avancer l’article sur Kick-Ass…
21 avril 2010
En effet quelle histoire 🙂
Je ne ferai aucun commentaire sur le post de Kick Ass qui traine vu que comme d’hab j’ai le même problème que toi 🙂
.-= En ce moment chez Nalexa : Quoi de neuf ? =-.
20 avril 2010
Moi je veux un post sur KickAss ! 🙂
20 avril 2010
héhé, même réaction à prévoir pour moi si je me retrouve dans un cas similaire. Je suis joueur, et vu que le ridicule ne tue pas, j’aurais fait pareil que toi, mais je pense que j’aurais même été capable de jouer le jeu quand elles t’ont demandé d’assister à la prochaine épreuve ^^
.-= En ce moment chez iztkombi1 : Voila l’Iz au pays des vermeilles =-.
20 avril 2010
Rhôô il avait qu’à retirer ses chaussures et te les donner juste avant de retrouver les filles, c’est pas tous les jours qu’on tombe sur une passante prête à jouer le jeu !
Il t’arrive quand même de ces trucs à toi didonc ! 🙂
.-= En ce moment chez Force Rose : Gold member =-.
20 avril 2010
Je ne doute pas que ses copines l’aurait fouillé des pieds ( :happy: ) à la tête. Mais bon, surtout que j’étais prête à l’accompagner pour certifier sur l’honneur qu’il avait réussi.
Je crois que de se retrouver sans pompes devant tout le monde à fini par le faire paniquer et qu’il a perdu toute logique.
20 avril 2010
J’ai lu « renifler ses pompes » au lieu de « renfiler » D:
Me balader en chaussette, j’en serais capable, donner mes pompes, moins. Qu’est-ce qui l’empêchait de faire le trajet jusqu’aux demoiselles et mettre ses pompes dans sa valises en arrivant sur le point de RDV ?
.-= En ce moment chez Mima : Achats : guide God of war 3 , guide Bioshock 2 et le roi des singes en DVD =-.