Une journée chez Mickey et son apothéose : Disney Dreams!

Mardi dernier j’étais chez mon pote Mickey. C’était le cadeau d’anniversaire de Tatoe pour mes trente-trois ans (ouch !).
Le temps était pourri, avec pluie et petit vent froid mais l’avantage c’est que le parc était relativement désert; résultat, on n’a pas trouvé une seule attraction qui affichait plus de 10 minutes d’attente.
Du coup, c’était bien cool. On a amorcé notre ballade avec la maison hantée d’Aventurland et son entrée génialissime à base de murs qui s’allongent, et à la sortie, j’en ai profité pour faire découvrir à Tatoe le cimetière à la sortie, avec ses pierres tombales bourrées d’humour idiot.
Mais l’aventure a vraiment commencée tout suite après avec le train de la mine. En cinq visites chez Mickey, je n’avais jamais connu aucune panne, mais mardi j’ai été servie.

Une attaque de chauve-souris en carton !

D’abord quand le train s’est arrêté brusquement avant le dernier virage et qu’après 5 minutes, les lumières ont été allumées, révélant l’envers du décor. Mais le moment de bravoure, ça a été de sortir du circuit à pinces. Épique. Mais fun quand même.

Hey, Ho ! Hey, Ho ! On rentre de la panne !

On s’en est finalement tirés avec des fast pass, pour l’après-midi, une fois que ce serait réparé. J’aurai préféré des gaufres, mais bon…
Ensuite, ça a été l’orgie d’attractions. D’abord à Adventureland avec la balade en bateau pirates des caraïbes et ce grand débat : de l’attraction ou du film qui fut le premier ? Bon c’est Tatoe qui a raison, l’attraction datant de 1967
Ce n’est pas encore cette fois-ci que j’ai pu me frotter au Temple Maudit d’Indiana Jones puisque l’attraction était fermée pour réfection…

Le bateau pirate d'Adventureland

Du coup, on a directement enchaîné avec Fantasyland et l’attraction It’s a Small World. Je suis sadique, je n’ai pas pu m’empêcher d’embarquer Tatoe dans une nouvelle balade au fil de l’eau. Parce que Small World, c’est comme le Kiss Cool, il ne faut pas négliger le second effet : au premier abord, les poupées sont mignonnes comme tout et on prend plaisir à essayer d’identifier les zones géographiques mises en scène mais une fois sorti, on se rend compte avec horreur que la chanson est là, coincée dans votre tête, en boucle et pour trèèèèès longtemps.

GNIARK, GNIARK,GNIARK.

A la sortie, on a fait l’impasse sur Peter Pan parce que cette attraction était fermée également. Et puis Fantasyland était bourrée à craquer de gosses, et donc on a adopté la tactique « courage, fuyons ».
Avant de déjeuner, on a voulu vérifier la théorie de Tatoe avec le Star Tour. Mon dieu, j’adoooooooore cette attraction, la vitesse lumière, ce pied !
Mais c’est vrai que maintenant que Tatoe m’a expliqué qu’elle avait été malade la première fois, j’envisage en effet que si on souffre du mal des transports,  il y ai moyen d’être barbouillé à la sortie. A la tête de Tatoe à la descente du StarSpeeder, le voyage peut définitivement rendre malade.

Le X-wing de StarWars

Après s’être rempli l’estomac au Disney Village pour moins cher et pas meilleur qu’au sein du parc, on a filé au Disney Studio, Armageddon, je connais, c’est nul. A la place on a préféré faire s’enfiler deux fois de suite le Rock ‘n’ Roller Coaster avec du Aerosmith dans les oreilles, avec moins de 5 minutes de queue, on aurait eu tord de se priver. Pas de Crush’s Coaster par contre puisque cette attraction était aussi en réfection… On retourne donc dans le parc Disneyland, direction mon quartier préféré : Discoveryland, pour passer un petit moment avec mon chéri d’amour : Buzz. Autant la première fois, l’attente du Buzz Lightyear Laser Blast avait été atrocement longue, autant cette fois-ci, on a avancé tellement vite que je n’ai même pas pu m’extasier longuement sur l’animatronic de Buzz…

Bref, une fois dans le vaisseau, c’est parti : piou, piou, piou, j’aligne toutes les cibles, heureuse comme une gamine de 6 ans.
Et là, c’est le drame. Le vaisseau spatial s’immobilise face à Zurg. Un duel à mort s’engage entre lui et moi. Pendant 3 minutes, puis 5. Au bout de 10 minutes, j’ai des crampes dans le doigt. Bon j’explose le score mais là, ça commence à ne plus être drôle. Au bout d’une quart d’heure la progression reprend et je finis avec un titre de Ranger première classe !

Mes 318 900 points au compteur !

Le tableau d'honneur

J’ai survécu à la seconde panne de la journée…
Tatoe avait super envie de découvrir Captain EO, mais manque de bol, cette attraction là AUSSI est fermée au public.
Un peu dépitées, on se motive pour aller briser la malédiction du Space Mountain.

Le space Mountain et son magnifique décor Steam Punk

L’attraction était ouverte depuis quelques jours la première fois que je suis allée chez Mickey, en 1995, et depuis ce moment, JAMAIS je n’ai réussi à mettre un doigt pied dedans : « c’est en panne », « c’est en réfection », « on a perdu ton frère » bref. JAMAIS.
Mais là, si. Et c’est de la balle ! Tatoe épuisée, rend les armes pendant que moi, ultra motivée, je repars pour un second décollage. Et coup de bol, je me retrouve installée au premier rang. En une seule fois, j’ai emmagasiné suffisamment de sensation pour les cinq prochaines années !

Le hall du Space Mountain

Épuisée et trempée, après une escale par le Nautilus, je rejoins Tatoe au café Hypérion devant la projection de quelques court-métrages Pixar. J’en profite pour changer de chaussettes (petit plop conseil : Si le temps est pourri, prévoyez une paire de chaussette de rechange, ça réchauffe grave) et on décide de rester là pour attend le début du spectacle Disney Dreams ! C’est dans 30 minutes et bon… Maintenant qu’on est là…
Grand bien nous en a pris puisque le spectacle était magique. Je garde un souvenir émerveillée de la parade électrique d’Halloween 2010 mais c’est vrai que Disney Dreams en encore plus impressionnant avec son mélange de plusieurs techniques de projection : 10 % de laser, 40 % de feux d’artifices, 80 % de projection sur jets d’eau et 100 % de vidéo mapping.

Le château de la belle au bois dormant, de nuit

J’adoooooore le vidéo mapping, c’est vraiment une technique que je trouve fabuleuse pour donner vie à des monuments. Ici, tout fonctionnait à merveille, et ça a été un vrai plaisir de retrouver des classiques Disney un peu sous exploités dans les parcs tels le Bossu de Notre-Dame, Hercule, le Roi Lion ou d’avoir comme héros principal du spectacle, Peter Pan !
Par contre, je sais bien que le parc est international mais sans déconner, il est situé en France, alors j’aurais aimé un peu plus de chansons en français. Ou alors, il fallait aussi proposer des versions Italiennes, espagnoles et allemandes des chansons. Parce que là, ça faisait beaucoup trop d’anglais à mon gout (même si je sais que les productions Disney sont anglophones à la base, hein).
Mais bon, au final, Disney a bien rempli sa part du contrat : j’ai vécu, avec une pointe d’émotion, un moment magique !

Mes deux seuls bémols sont la forte luminosité naturelle qu’auront les spectateurs au mois d’Août, qui pourrait affadir le spectacle et, comme à chaque fois, le placement des spectateurs. Punaise, sérieusement, qu’est-ce que ça coûterait d’organiser des rangs debout suffisamment espacés pour que tout le monde puisse en profiter, sans être obligé de se taper le papa d’un mètre quatre vingt dix qui porte en plus son gamin sur ses épaules et les gens qui ne cessent de bouger et de se mettre devant toi, qui voyait parfaitement bien juste avant… HEIN ?

Bref, cette journée a été bien crevante mais riche en émotions et en souvenirs. Un dernier plop conseil : trouvez-vous votre Tatoe personnelle : une super copine qui a bien compris votre petit grain de folie et qui vous offre une journée en enfance pour votre anniversaire.

Merci Tatoe ! :love:

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

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1 Comment

  1. Tu veux dire une personne pour contrôler tes envies d’acheter tous les goodies Stitch et Jack ? Ah non non moi je voulais RIEN acheter, je vois pas de quoi tu parles…
    Ouais, les boules pour Star Tour. Quand je pense qu’avant je le supportais très bien et je kiffais ! Pfff, je vieillis…
    Plaisir partagé en tout cas, chère Diraen. Faut dire que niveau folie, j’ai un bon niveau aussi 😀

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