Mon HTC Desire est en train de décéder et autant y a un an, ça m’avait bien mis les nerfs, autant aujourd’hui, je suis blasée.
En fait, je suis même hilare quand je vois arriver le HTC One.
Et comme j’aime bien me plaindre (je suis chez moi, je fais ce que je veux :p) je vous raconte.
Je suis soumise à une sorte de malédiction téléphonique : A chaque fois que je j’acquière un téléphone une nouvelle avancée technique révolutionnaire débarque dans les six mois…
Il y a neuf ans lorsque j’ai opté pour le 311 d’Alcatel, les téléphones à écran couleur ont débarqué très vite après…
du coup, quand j’ai opté pour le Samsung GH800 début 2010, ce fut au terme d’une longue réflexion. C’était un petit bijou avec son appareil photo aux 5 millions de pixel, son stabilisateur d’image, son Zoom optique et sa connexion Wap. Ouep, le Wap c’était le top.
C’est là que la malédiction s’est dessinée : 6 mois plus tard, les constructeurs annonçaient la connexion à l’internet haut débit. Et pendant de certains twittaient, moi je me connectais sur le portail wap de Bouygues Telecom. Youhouuuuu !
Du coup, je me suis dit qu’il fallait que ça cesse. Pour le suivant, j’ai pris mon temps, attendu, comparer, et finalement opté pour le Désir, top du top à ce moment-là. Et donc… hyper cher chez Bouygues Telecom, mon opérateur historique. Oui, parce que je suis fidèle moi. J’ai débuté ma vie mobile chez eux avec une carte prépayée avant d’opter pour un forfait, 3 ans après, en 2000.
Ben oui, je suis restée 12 ans chez Bouygues. Une vrai cliente fidèle quoi. Tellement bien récompensée que je les ai largués l’année dernière, suite au Desire Gate.
Mais revenons à nos moutons : quand j’ai opté pour le très chouette Desire, j’ai appelé le service client et j’ai demandé à ce qu’on fasse un geste commercial pour récompenser ma fidélité, quand aujourd’hui grâce au portage des numéros, les gens changent d’opérateur comme de chemise. Et Bouygues, très fair-play, m’a accordé une remise. De 90 euros. Oui, ça fait moins de 10 euros par année d’ancienneté…
Aujourd’hui je réalise à quel point c’était ridiculement peu.
Bref, le temps que je thésaurise suffisamment pour pouvoir me l’offrir, évidemment, il était en rupture.
Bon…
J’ai donc gentiment attendu que les stocks soient réapprovisionnés. Et très méticuleusement, j’ai appelé le service client tous les deux-trois jours (appel décompté du forfait). Au bout de 3 semaines, j’ai un peu pété un câble sur twitter : pour bénéficier de ma remise, il fallait que ma commande passe par le service client. Même si toutes les boutiques parisiennes avaient le HTC Desire en stock.
Quelques twitts plus tard, grâce à la très diplomate et réactive intervention du community manager, j’ai reçu un coup de fil de Bouygues : je pouvais aller cherche mon téléphone en boutique, la remise serait répercutée sur ma prochaine facture.
Inutile de préciser que le jour même, j’étais dans la boutique de la rue de Rivoli où un super vendeur a pris 15 minutes pour me briefer sur Android et me rédiger une petite liste des applications gratuites indispensables. J’étais RA-VIE !
Et puis le drame. Le retour de la malédiction : la sortie du HTC Desire Z avec son 1.5 giga de mémoire interne. Trois fois plus que le Desire…
c’est sûr qu’avec mes 512 mb, je me suis vitre trouvée limitée niveau place. Très rapidement, il a fallu faire des choix drastiques dans les applis à garder.
En gros, la nouvelle génération de portables était à peine plus puissante mais bien mieux lotie niveau mémoire.
La malédiction avait encore frappé. Mais bon, HTC ayant promis de supporter les mises à jour de ses terminaux pendant deux ans, j’ai pris mon mal en patience en attendant Froyo et la possibilité de déplacer les appli sur la carte SD de l’appareil. Et tout s’est bien passé. Ou presque.
Le hic, c’est que mi-juin 2011, mon téléphone a commencé à avoir un comportement assez inquiétant et pénible : il s’est mis à rebooter tout seul, pour un oui ou pour un non, particulièrement au bout de trente minutes de surf sur internet, mon passe-temps favoris dans les transports en commun.
Après maintes réinstallations et autres bidouilles, j’ai donc contacté le service client Bouygues le 6 juillet pour savoir quelle était la marche à suivre pour le faire réparer et le verdict est tombé :
« Bous avez acheté votre téléphone le 4 juillet de l’année dernière, il n’est plus sous garantie chez nous.
– Euh… Sérieusement ? Je n’ai aucune alternative, il n’y a vraiment rien à faire ?
– Non, désolée. Bonne journée. »
Fidèle à mes bonnes vieilles habitudes, j’ai grogné sur twitter.
Et là, Nalexa m’a gentiment rappelé que la garantie constructeur était de 24 mois, donc que mon téléphone était encore réparable sans frais.
J’ai tout de suite contacté HTC sur leur site internet.
Car oui, HTC fait bien les choses, avec son assistance en ligne par chat. En même temps, il faut bien qu’il y ait un truc qui fonctionne chez eux.
Parce que les ennuis ont commencé à ce moment-là.
On m’a gentiment explique que oui, HTC allait prendre en charge mon téléphone et qu’il suffisait que j’envoie mon téléphone à leur service après-vente Cordons Electronic avec un descriptif de la panne. Avec un envoi Colissimo obligatoire. A mes frais. Bon…
J’envoie le tout, soigneusement emballé, et j’attends d’avoir des nouvelles.
3 jours après l’envoi, aucune nouvelles. Je contacte le SAV, enfin, j’essaye, parce qu’il est impossible de les joindre. Seul le contact par mail est accessible.
Je ne panique pas, j’envoie un mail, et tente de m’auto-convaincre qu’il n’y a aucune raison que mon téléphone se soit perdu en route…
Après 2 jour plus tard, on me demande le numéro IMEI ou le numéro de Colissimo. Je fournis le tout dans l’heure, ravie d’avoir bientôt des nouvelles de mon « bébé » (oui, à ce moment-là, j’ai encore un peu d’attachement pour mon téléphone).
4 jours plus tard, sans nouvelles, je renvoie un mail de relance, légèrement excédée.
2 jours plus tard, on m’informe que mon téléphone a été réexpédié la veille et qu’on reste « à ma disposition ».
J’ai beau envoyé un mail pour demander plus de précision sur les réparations, je n’ai jamais reçu aucune réponse.
A suivre…
Car en bonne conteuse d’histoire, ce billet étant déjà très, très long, je vous laisse sur ce cliffhanger de fou et vous dis « la suite demain ! »
10 juillet 2013
Tiens … Je sors aussi des SAV Téléphones.
Par contre, Bouygues, leur manière de pratique m’étonnera toujours. Mon frère était fidèle chez eux, abonné depuis plus de 2 ans de mémoire … Et un jour, en voulant changer de forfait et de téléphone, ils lui ont expliqué que seuls les nouveaux abonnés avaient le droit à une réduction. Les anciens membres devaient faire une demande obscure d’une réduction déduite dans une période X …
Bref. Malheureusement nous sommes dépendants de cette technologie, quelque part.
9 juillet 2013
j’ai beau aimé le dernier htc one, je ne succomberai pas… Je n’achèterai plus jamais de HTC :
http://www.tobechanged.com/1189-obsolescence-programmee-le-htc-desire-1ere-generation.html
http://www.tobechanged.com/1465-obsolescence-programmee-htc-recidive.html
leur sav est à chier, ils ne sont pas présents sur les réseaux sociaux et ne suivent pas leurs téléphones… bref…