La fin de leur monde – IAM

  1. Omnopolis, la Bd qui rox !
  2. Reportage de l’extrême au pays de « You tube »
  3. Festival du Jeu vidéo 2006
  4. Who am I ?
  5. Ça me manque le JdR
  6. [Bande-Annonce] 300
  7. Plus besoin de trimbaler ses mp3 au boulot !
  8. Gniiiii a po commentaire
  9. Les liens du mois d’octobre
  10. Les derniers fumeurs de France
  11. Suck my geek !
  12. Ueickap tes oreilles !
  13. Gamersyde – Emission
  14. Catch the matrix
  15. Illusions d’optique
  16. Sling – Be a slim
  17. La fin de leur monde – IAM
  18. Revelation Theory
  19. No Time for Nuts
  20. Tssssssss c’est d’un goût
  21. Constantine 2
  22. La vie de Norman
  23. Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! (Spiderman 3)
  24. Meilleurs Voeux
  25. Mon final fantasy à moi !
  26. Humour au sec(ours) !
  27. Les jeux vidéo tuent…
  28. Glauque is beautiful
  29. Justine…
  30. Il s’en est allé…
  31. Les puces en Pentagonie…
  32. [Bande-Annonce] Pursuit of Happyness
  33. Mauvaise Foi Nocturne
  34. Reflets D’Acides
  35. Je vaux de l’or… (Si, si !)
  36. Moi, mon blog et Wow
  37. Enjoy your life
  38. Saturday Night Fever
  39. Les Tribulations de Karl Blanchard
  40. Z’heroes
  41. Mauvaise Foi Nocturne (la suite)
  42. Malcom in the middle
  43. Amérique, mon eldorado
  44. [Bande-Annonce] Chrysalis
  45. J’m’ennuie
  46. Le bonheur à portée de clic
  47. Véronica Mars, la série
  48. Na, na, nanananananana, na
  49. Co(s)miques Cats !
  50. Ce qui arrive aux uns a toujours des conséquences pour d’autres…
  51. Strange Little Girls – Les clips d’Emilie Simon
  52. Ah ah ah ! Hakuna Matata
  53. Lost
  54. Féérique !
  55. Démoulage d’ours – Within live from Paris
  56. Bric-a-brac (revue Web)
  57. Une seconde vie ?
  58. Viva italia!
  59. Mais scrogneugneu !
  60. I have a dream….
  61. Culture Killer
  62. Moi, le japonais et le vélo
  63. Today’s a good day…
  64. LucasArts et les Fompires….
  65. Que celui qui n’a jamais…
  66. Autour de la table…
  67. 21 ans plus tard…
  68. I’m just a girl…
  69. I’m still alive !
  70. [Event] Sega, c’est plus fort que moi…
  71. Joyeux Saint Valen’truc
  72. Les poissons virtuels
  73. Twitts de la semaine : 2e semaine de Février 2009
  74. Le gazouillis du mercredi #1 – La vie à la campagne
  75. In the Zone
  76. Twitts de la semaine : 3e semaine de février 2009
  77. Le gazouillis du mercredi #2 – Charity Water
  78. Twitts de la semaine : 4e semaine de février
  79. Le gazouillis du mercredi #3 – R.U.S.E
  80. Twitts de la semaine : 1ère semaine d’Avril
  81. Le gazouillis du mercredi #4 – Poisson d’Avril par Microsoft
  82. Twitts de la semaine : 2e semaine d’Avril
  83. Le gazouillis du mercredi #5 – Mario Time
  84. Twitts de la semaine : 3e semaine d’Avril
  85. Les filles de mon Web…
  86. Twitts de la semaine : 4e semaine d’Avril
  87. Twitts de la semaine : 1ère et 2e semaines de Mai
  88. Hadoplop ! Hadopouet !
  89. Twitts de la semaine : 3e semaine de Mai – ()
  90. Twitts de la semaine : 4e semaine de Mai – ()
  91. Le gazouillis du mercredi #6 – Green Lantern
  92. Twitts de la semaine : 4e semaine de Mai – ()
  93. Le gazouillis du mercredi #7 – Bons Baisers d’un Gamer
  94. Twitts de la semaine : 1ere semaine de Juin – ()
  95. Le gazouillis du mercredi #8 – Astro Boy 2009
  96. Twitts de la semaine : 2e semaine de Juin
  97. Le gazouillis du mercredi #9 – Partly Cloudy
  98. Le gazouillis du mercredi #10 – La physique Quantique par Alexandre Astier
  99. Twitts de la semaine : 4e semaine de juin
  100. Le gazouillis du mercredi #11 – Hommage à Michael Jackson
  101. Le gazouillis du mercredi #12 – le syndrome du FPS
  102. Reveille la geeke en toi ! (Barbie inside)
  103. Le gazouillis du mercredi #13 – Pub Pantène
  104. Le gazouillis du mercredi #14 – Il faut sauver l’enfant Soldat
  105. Gros plan sur … le dernier article de Nal’ sur Kerskam
  106. Le gazouillis du mercredi #15 – Les bêtises de Wall-E
  107. Le gazouillis du mercredi #16 – Masquerade
  108. Le gazouillis du mercredi #17 – Tuper Tario Tros
  109. Le gazouillis du mercredi #18 – Quand le jeu vidéo drague le cinéma
  110. Le gazouillis du mercredi #19 – Woody Big Daddy
  111. Le gazouillis du mercredi #20 – L’anatomie dessinée
  112. Le gazouillis du mercredi #21 – Chifoumi en réalité augmentée
  113. Le gazouillis du mercredi #22 – Naughty Bear, le teaser SF
  114. Le gazouillis du mercredi #23 – Maquillage basse définition
  115. Le gazouillis du mercredi #24 – Bon Anniversaire Astro !
  116. Le gazouillis du mercredi #25 – Samsung et la 3D
  117. Le gazouillis du mercredi #26 – You don’t know Jack
  118. Le gazouillis du mercredi #27 – Ghostbuster IRL
  119. Le gazouillis du mercredi #28 – Heineken aime le foot
  120. Le gazouillis du mercredi #29 – Chun Li IRL
  121. Le gazouillis du mercredi #30 – Joueurs vs. Avatars WoW
  122. Le gazouillis du mercredi #31 – Blur Vs. Mario Kart
  123. Le gazouillis du mercredi #32 – Quand la bière chante Nintendo
  124. Le gazouillis du mercredi #33 – Les filles et les jeux vidéo
  125. Le gazouillis du mercredi #34 – Muto
  126. Le gazouillis du mercredi #35 – Le vrai visage des Bisounours
  127. Le gazouillis du mercredi #36 – Pub TV Starcraft II
  128. Le gazouillis du mercredi #37 – Link contre la poulette
  129. Le gazouillis du mercredi #38 – The Axis of Awesome
  130. Le gazouillis du mercredi #39 – Hell Pizza New Zealand
  131. Le gazouillis du mercredi #40 – Appload #27, le podcast !
  132. Le gazouillis du mercredi #41 – Geek and Gamer Girls
  133. Le gazouillise du mercredi #42 – I kissed a nerd
  134. De la news à gogo (Semaine 6)
  135. De la news à gogo (Semaine 7)
  136. De la news à gogo (Semaine 8)
  137. De la news à gogo (Semaine 9)
  138. Des news à gogo (semaine 10)
  139. Des news à gogo (semaine 11)
  140. News à gogo (semaine 12)
  141. News à gogo (semaine 17)

Le clip de « La fin de leur monde » d’IAM a été censuré.
11 minutes d’images assez dures quand même.
La forme est peut-être un peu démago au niveau de l’illustration des paroles (toute la misère du monde en 11 minutes top chrono) mais on ne peut pas nier qu’ils ont raison :


Iam – La fin de leur monde
récupéré sur dailymotion

Et comme l’image n’est rien si on bitte rien aux paroles, les voici.
C’est long je sais mais en même temps, je suis sure que vous avez bien 10 minutes à y consacrer.

La fin de leur monde

Regarde ma terre en pleure
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,
Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée, au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l’eau se mêle à nos larmes,
Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grands que la surface habitable
Même si paraît que de l’autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents
J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouque émissaire
Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,
Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu’un me dise, si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.
Qu’un jour les abrutis s’instruisent,
Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel
« Héra » se barre à tire d’ailes; las de la sève qu’on tire d’elle
On clame tous ce qu’on l’aime, mais aucun de nous n’est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère
Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere
Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire
Tu parles d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait dû le rendre comme on nous l’a donné,
Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
Mais on peut rien pour eux,
Alors les balles, faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupé à rêver, le doigt poser sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verras tous hésiter
Garni d’incompréhension et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissants sur ses branches
Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
Juste un bout de carton pour s’étendre,
Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?
Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent, façon Tora Tora,
Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts, mais c’est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé
Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés
On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur
Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme
Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d’Henry, d’Arron, Mormeck ou Zinédine
A l’heure où les gens dînent,
Y en a encore trop cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s’en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,
T’es pas d’accord, on te frappe,
Multirécidivistes : c’est jamais ceux là qu’on traque
Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tracts
Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible
Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent, en prime time,
A chaque fois qu’ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévie la famine
Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taff
Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape
Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule
Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever
J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever
Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

Akhenaton:

Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s’est fêlé,
Ils servent de l’emballé mais en vrai c’est la mêlé
On s’prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s’est mise en branle
Tout ça pour les dérégler, cris sans cicatrices, terreur dans la matrice
Ils disent qu’une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c’est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l’appel
Surtout s’ils nous ressemble, on les film à la morgue,
Et nous dans les sofas, contents d’échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs l’anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,
C’est une révolution, cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l’emploi dans pleins de boîtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c’est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c’est la guerre
Si le quotidien est précaire,
C’est qu’ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères
Si l’Afrique est en colère, c’est parce que les trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur et le désir d’revanche est tout ce qu’on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme si, ici, elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c’est en 46 que s’est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?
Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu’elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c’est qu’ils nous font bouffer du poison
Et dans l’hôtel du bonheur beaucoup font la valise,
L’espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l’air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté
Mais c’est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci, démocratie par-là
Mais j’ai maté sous la table et j’ai vu que c’était que des palabres
La vraie mafia, non, la cherche pas en Calabre ni dans ce bled
Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac avec l’alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun, monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j’attends l’apocalypse après cette apostrophe
J’en ai marre de tous ces mensonges qu’ils colportent
Pour les servir, dans de nombreux cas il y a mort d’homme
Tous terroristes j’entend leurs théories
Venter le sacrifice pour des principes c’est horrible
Les mômes survivent, nourris à l’eau et au riz
Pendant que leur pouffes se baladent à Aspen ou St Moritz
La flore crame, la faune canne
Dis ? C’était des barbus qui lâché l’agent orange sur le nord Vietnam ?
Non c’était les boys mais qui peut m’indiquer la justesse d’une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima
On peint l’histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est-ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket
Pour placer le pantin qui conviendra à la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Ils se crêpent le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d’un million
Quand il faut des aiguilles nos politiques ont des chignoles,
Défilent sur des chars le 14, ils se bignolent au son de la marseillaise
Et d’une imagerie guerrière qu’ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croient en ce qu’ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
J’comprends pourquoi c’est le désert dans les bibliothèques
Au collège de la vie ils jouent les profs d’histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a bâti une forteresse on l’a nommé Alamut
Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique j’admire les gens de gauche en Israël, en Amérique
Est-ce qu’on vaut mieux en France ?
Désolé si j’insiste mais regardons nous franchement, on est aussi racistes,
Ensuite on vend de la liberté au marché public,
Putain le drame avec les valeurs de la république.
La république, elle passe ses week-ends en régate
Puis se prostitue de toutes parts pour un airbus ou une frégate,
Elle exécute dans une grotte des opposants canaques
Et mange à table avec des gars style Giancanna
Puis explose le rainbow warrior
Et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,
Sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
Les entraînent aux combats et à manipuler les bombes
Le collier casse, ces cons échappent à tout contrôles
Et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.
Ils discutent notre futur autour d’un pichet pour notre sécurité
Zarma, ils veulent nous ficher.
C’est la France de derrière les stores
Et j’en ai marre de me faire gruger par des tronches de dispensés de sport.
Je me bats pas pour la porche mais pour un meilleur monde avec mes petits bras
Souvent à cette époque où la terreur gronde
Où la frayeur monte,
Je travaille sur moi chaque seconde pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris
36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM
Dorment depuis des années dans les archives
Alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking
T’appelles pas ça du racisme
Après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
Ils ont caricaturés nos discours radicaux
Et l’on résumé par wesh wesh ou yo yo !
Nous complexé, si peu sûr de soi,
On s’interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l’étreinte
Et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.
Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions
De qui sera élu président en 2007
J’adore ce moment où il dévoile le minois
De qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
À défaut d’argent putain, donnons du temps,
Dans nos bouches le mot liberté devient insultant
Car c’est les soldats qui le portent et non plus le vent
Comme si le monde était rempli de cruels sultans.
Mécontent des schémas qu’on nous propose, je cultive maintenant
Les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ca ne peut qu’aller mieux alors j’attends la fin de leur monde…

 

Au fait: votez ! 😉

—————————————————————

Ce merveilleux clip a été dégoté par Sam. Sam… toujours des cadeaux d’anniv bien originaux. L’année prochaine trouve un truc qui me file pas la nausée 😉

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

Share This Post On

Et vous, votre avis ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.