A l’origine, il y a bien longtemps, Godzilla était considéré par la majorité des gens comme une gentille excentricité japoniaise méritant péniblement l’appellation de film de série Z.
Il n’y avait bien que les cinéphiles, Otaku, fan de kaijū eiga et autres geeks qui vouaient une admiration immodérée au film original (1954) du studio Toho…
Et ce n’est surement pas la remake américain de 1998 avec un Jean Reno machouilleur de chewing-gum qui a permis de redorer l’image du monstre mythique auprès du grand public (saviez-vous que Toho a été tellement dépité qu’ils ont renié la filiation entre leur Godzilla et le GONI de Emmerich en rebaptisant la version occidentale Zilla et en en faisant ainsi une entité Kaiju à part entière ?).
Sauf que… Sauf que la vague de la culture « tous geek » est passée par là, donnant un attrait soudain à tous les mythes de la culture populaire et donc, à Godzilla.
Du coup, on a droit à un nouveau remake américain. Youhooooou ! A ce stade, moi j’avais déjà laché l’affaire. Et puis la semaine dernière Tatoe m’a envoyée une brève intitulée :
[Brève] La bande-annonce du nouveau Godzilla déchire sa race.
Je suis tombée des nues devant la bande-annonce du film grand public et vu et archi revu par excellence : Godzilla.
Je vous laisse apprécier, moi, j’ai trouvé ça très beau (oui, beau !).
Pour que Tatoe trouve la bande-annonce géniale, c’est que le film présente peut-être un intérêt ? Du coup je me suis un peu renseignée et je me retrouve hyper dubitative devant les résultats :
Gareth Edwards, sera le réalisateur du film. Cool, j’ai adoré son Monsters même si, contrairement à ce qu’on nous avait vendu ce n’est pas un film de monstres…
Ça c’est la bonne nouvelle, les deux mauvaise c’est que d’abord, il s’agit d’un reboot de la franchise. Et que franchement les reboots, j’en ai mas claque surtout que à part quelques exceptions, les remakes sont rarement à la hauteur des films originaux, quand ils ne sont pas tout simplement merdiques…
L’autre mauvaises nouvelle, c’est que le script original est signé par David Goyer, alors même s’ils se sont mis à trois (!) pour le retravailler (Max Borenstein, David Callaham et le généralissime Frank Darabont) vu que je n’ai pas grande affinité avec ce que ce monsieur à fait jusque-là, je suis moyennement enthousiaste…
Et comme je refuse de regarder le trailer ci-dessus, je suis bien coincée pour me faire une idée…
Du coup, on verra bien ce que ça donnera le jour de la sortie en salle, le 14 mai (même si je pense qu’on en reparlera d’ici là).
19 décembre 2013
Il t’as fait du mal le méchant David S. Goyer ?
Quel film aurait réellement été mieux s’il avait été écrit par un autre ?