Note 1 : MTV m’a gracieusement fourni une place pour aller voir « Through the Never » le film de/avec Metallica.
Note 2 : Je connais très bien les 4 premiers albums du groupe, un peu le fameux Black Album, et également leur dernier opus, Death Magnetic. Le reste, aucune idée !
Aujourd’hui j’ai décidé que j’allais vous raconter une histoire. Un jour, un petit groupe de rebelles trouve le succès auprès des fans du genre. L’époque est formidable, internet n’existe pas, et les gens achètent des vinyles, qu’ils copient parfois sur des cassettes. Puis ce groupe de chevelus décide qu’ils allaient faire une composition plus simple, et plus accessible. Et là, coup de bol, succès planétaire ! Depuis, grands stades et melons gonflés ne font plus qu’un, et l’argent coule à flot.
J’entend déjà la foule me crier dessus que je ne suis pas digne d’écouter cette musique divine. Mais peu m’importe, car au final je vais parler du film Through the Never, et un peu de sa projection aussi. Oui parce que des comme ça, faudrait les inventer.
Retour à l’article : le film est un concert assez court, avec des bouts de scénarios qui n’ont ni queue ni tête, et tout ça pour conclure dans un déluge de SFX d’apocalypse, et finir sur un sac. Attention spoiler, j’avais oublié de prévenir.
L’image est belle, les caméras pour filmer le (vrai) concert sont bien placées, et la musique est bonne. Oui, car ils ne jouent que des classiques déjà un peu plus anciens, rien qui sorte de ce qui a été produit par le groupe les 6 dernières années (oui, je sais, Death Magnetic date déjà de 2008…).
Tout ça aurait été chouette, mais pourquoi vouloir y inclure un scénario ? Oui parce que la volonté y est, mais au final, c’est aussi riche en rebondissements logiques qu’un clip de Madonna. Bref du gros n’importe quoi.
Néanmoins, la partie Metallica, le concert, est bon. Certains morceaux sont joués trop vite, il y a trop de gros plans sur la tronche insupportable d’Ulrich (le batteur, qui fait vraiment papy dans le film) et ses grimaces idiotes, et d’un point de vue général, leurs versions studios sont plus justes.
Mais le cadre de diffusion fait lui aussi la différence. Comme promis, voilà quelques mots sur la projection. Comme indiqué plus haut, la projection était pour « la presse ». Oui, les blogs, les invités divers et les crève-la-dalle qui arrivent toujours à s’incruster dans ce genre d’event hype.
Parmi eux, un gros pâté de fans du groupe. Prêts à chanter et taper du pied à chaque morceau, sortir les briquets pendant Nothing Else Matters (véridique), et s’énerver parce que le film recommence au bout de 10 minutes. Oui parce qu’un bon tiers de la salle avait des lunettes 3D défectueuses. Mais certains n’ont pas compris malgré tout. Bref.
Donc, si vous allez le voir, pensez second degré tout le temps, appréciez le concert, et oubliez tout ça très vite après la projection. Ca ne devrait pas être bien dur. Ah oui, j’oubliais. Je hais la 3D au cinéma.
Un film de : Nimród Antal
Pays d’origine : États-unis
Avec : Dane DeHaan, Metallica (James Hetfield, Lars Ulrich, Kirk Hammett, Robert Trujillo)
Durée : 92 minutes (1h 32min)
Date de sortie en France : 9 octobre 2013
Vu en : VOST
La bande-annonce:
4 juin 2014
Carter,
Tu parles de « Some Kind Of Monster »
Docu sur l’album St Anger et sur la vie du groupe avant pendant et après la desintox de James Hetfield
Voila, c’était mes 2 sous de culture musicale
24 octobre 2013
Le film entier, je sais pas, mais en tout cas la bande annonce, elle a une sacrée patate (Enter Sandman, semble accéléré en effet).
Y avait pas eu un docu qd ils ont pris un nouveau bassiste ?
30 octobre 2013
En fait comme je le disais dans mon article, la partie concert est pleine de patates. En gros que des morceaux plus anciens, sauf un que je n’ai pas reconnu. S’ils faisaient une version « concert only », là ça serait bien plus meilleur que bien 😀