Posted By Monochrome on 21 Mai 2014 | 1 comment

X-Men. Un terme qui rime avec Super Héros. Mais qui rime au cinéma avec « pas terrible depuis quelques années ». Depuis X-Men L’Affrontement Final, 3 films pas terribles ont vu le jour, à côté d’un autre, X-Men: Le Commencement, qui a redonné ses lettres de gloire à la franchise. D’ailleurs quand je suis allé le voir, celui-là, je me suis attendu à une qualité de l’ordre du troisième film de la série. Très agréablement surpris (après tout Matthew Vaughn était aux commandes), je dois avouer avoir commencé à être un peu excité à l’idée de voir les deux générations d’acteurs se côtoyer dans un film qui d’après Singer « réparerait les erreurs du passé ». Je ne le croyais pas si bien dire.

N’y allons pas par quatre chemins, ce X-Men se permet, en plus d’être un bon divertissement, de partir du principe que tous les autres films existent, leurs événements ont bien eu lieu – et se débrouille pour faire en sorte que ça soit acceptable, et que le fan de X-Men déçu soit de nouveau content.

L’intérêt premier pour le fan de X-Men est de découvrir les deux castings dans un même film. La cohabitation est réussie, et la direction des acteurs est du niveau des deux premiers films et du Commencement. Du coup, habitué à un Wolverine interprété, j’ai été surpris de voir qu’il peut aussi être sympathique et crédible. De nouveaux personnages sont introduits dans les deux époques, mais seul Quicksilver se détache vraiment du lot. Une séquence lui est dédiée, et le film vaut le coup rien que pour celle-ci 🙂

La mise en scène tient bien la route, et les retournements ne sont pas trop énormes ou convenus, même si certains sont prévisibles, connaissant les personnages. C’est un bon film de super héros, sans tomber dans la castagne des Avengers évidemment, et la thématique reste toujours la même. L’homme craint les mutants, il va donc devenir leur ennemi. Si on regarde le film de ce point de vue, le sujet commence un peu à s’épuiser, vu que chacun des films X-Men traite du même sujet. Mais au bout du compte, y a du pif-paf avec des supers pouvoirs, et ça me convient !

Pour finir, je l’ai vu en 3D, qui n’apporte rien. J’aurai préféré de la 2D histoire de ne pas avoir 2Kg sur le nez, mais tant pis, c’est la vie.

Bref, si vous aimez les X-Men, vous allez aimer, forcément, vu la production depuis 2006. Si vous n’aimez pas les X-Men, je ne sais pas pourquoi vous avez lu mon charabia jusqu’au dernier paragraphe !