Préambule: Je suis allé au cinéma avec mes petites jambes, et par habitude, je me suis rendu à l’entrée classique. Là, aucune indication sur une éventuelle séance. Je me suis dit qu’en fait il y avait eu une erreur sur l’invitation. Non, car un des écrans indiquait bien une séance (j’ai ensuite découvert que des possesseurs de la carte illimité avaient également été invité). Après avoir demandé à quelqu’un, il s’avère qu’en fait il y avait une entrée spéciale… qui était très peu visible. Bref, ça commençait mal.
La salle était très grande et bondée. Après tout je n’avais qu’à arriver plus tôt. Mais une sorte de jeu concours sur twitter avait été organisé, et un gars était sur scène en train de chauffer la salle au micro… pour faire gagner une pauvre box internet. Aucun intérêt. Et à force de nous dire que Project Almanac va nous faire « kiffer grave » j’ai eu envie de lui jeter mon siège. Mais peu importe, passons au film.
D’emblée, je préfère dire tout de suite, c’est un film sur le voyage dans le temps. Mais il ressemble bien plus à L’Effet Papillon qu’à Retour vers le Futur, soyons clairs. Des teenagers découvrent, au travers d’une cassette, que le père de l’un d’entre eux avait commencé à construire pour la DARPA (mais bien sûr) une « machine à retourner dans le passé » (oui, parce qu’ils ne font que ça en fait). Tous ces lycéens entreprennent de la finir en faisant un peu n’importe quoi (mais très sérieusement, si si). Ils y arrivent, retournent dans le passé pour faire des trucs de teenagers, et surprise, ça commence à changer le présent, et ils continuent jusqu’à ce que ça pète. Ensuite il faut réparer, et hop c’est la fin du film.

Ils font la tronche parce que l’un des couillons a mal écrit un chiffre quand il a pris le billet dans le passé. Je vous laisse imaginer la suite du scénario !
C’est super prévisible (histoire d’amour impossible qui fout le camp, conséquences désastreuses, et effet papillon sur tout le reste) le contenu n’est pas hyper intéressant, et on passerait un moment sympatoche si seulement le réalisateur n’avait pas décidé qu’une caméra embarquée par l’un des acteurs était le seul moyen de tourner le film.
La salle était équipée d’un très grand écran, et bien que je fusse assis au 10è rang, ça donnait vraiment la gerbe par endroit. Et le 24 images/secondes n’est pas adapté à l’antithèse de la stabilisation, ça rend donc vraiment moche.
Bref, une idée de connard ! Vraiment c’est la pire idée qu’on ait jamais eu, et autant il y a 16 ans c’était nouveau, maintenant c’est juste gonflant et fait de suite penser à de la réalisation de fainéant.
Donc si vous aimez les films tournés au caméscope à 150€ sans stabilisateur, aucun, par des gens qui sont atteint du syndrome de Parkinson, le tout accompagné d’un scénario incroyablement prévisible, Project Almanac est fait pour vous.
En fait, non, allez plutôt voir L’Effet Papillon et Retour vers le Futur.
Pays d’origine : États-Unis
Avec : Jonny Weston, Sofia Black D’Elia, Michelle DeFraites
Durée : 107 minutes (1h47)
Date de sortie en France : 25 février 2015
Vu en : VOST
Voir la bande-annonce:
20 février 2015
Ben vrai tu m’as vendu le truc.
Faut absolument que je vois cette perle.
Non, je vais attendre, j’ai un cousin aux US qui devrait m’envoyer le VHS dans quelques semaines…