Dans un soucis de relancer l’activité du blog, Diraen m’a subtilement (si, si !) suggéré qu’il serait peut-être temps que j’écrive une critique. Effectivement, la dernière date de septembre…J’ai honte. Non pas que j’aie cessé d’avoir un avis sur les films que je suis allée voir, mais vous savez ce que c’est : le boulot, la vie, le réchauffement climatique, tout ça, tout ça.
En tout cas, me revoici, cette fois pour vous parler du nouveau Disney tant attendu : Les Mondes de Ralph. Les premiers teasers nous avaient sacrément mis l’eau à la bouche et j’avais grand hâte de voir ce que ce clin d’oeil géant au rétro-gaming (et pas que !) donnait.
L’histoire : Ralph est le méchant à grosses paluches d’un jeu d’arcade dans lequel son rôle est de tout casser. Constatant que la vie de gentil est plus douce et désireux de se faire accepter dans ce club très privé, il se lance dans la quête d’une médaille prouvant qu’il peut, lui aussi, être un héros. Il va pour cela visiter les jeux avoisinants de la salle d’arcade.
On peut dire que dès le début, on en a plein les mirettes. Le graphisme, le dynamisme et la fluidité des images, les apparitions des héros, ou plutôt des méchants, des jeux de notre enfance, tout cela est plutôt plaisant. Ma scène préférée: celle de la réunion des méchants anonymes. Avec Bowser, Zangief, et tous les autres qui essaient de bien vivre leur état de méchant: « I’m bad and it’s good ».
Dans le grand hall de la « gare » des jeux, on peut apercevoir une multitude de petits clins d’oeil aux jeux mais je ne vous en dis pas plus, je vous laisse chercher…
En bref, oui, le début du film est chouette.
Malheureusement, au moment où le film devrait démarrer et embarquer le spectateur dans une histoire qui nous fait tout oublier, je me suis retrouvée à m’ennuyer.
Oui, les graphismes sont beaux, les personnages sympathiques, mais au final, tout cela manque de piquant. En tout cas la mayonnaise n’a pas pris chez moi…Certains diront que j’ai perdu mon âme d’enfant (doux jésus, faites qu’ils se trompent !) mais je crois que c’est la première fois que je me retrouve devant un Disney et que je me dis réellement que c’est un film destiné aux enfants. Que je ne me sens pas la cible.
Pourtant les différents clins d’oeil aux jeux sont clairement destinés à ma génération (voire celle d’avant), mais j’ai trouvé l’histoire franchement nunuche, et que l’humour mordant auquel nous a habitué Disney ces dernières années ne répondait pas à l’appel (et je suis pourtant bon public). Passé la première demi-heure, je n’ai finalement pas beaucoup souri, à l’exception du chant des gardiens Oréos.
Si vieillir veut dire arrêter d’être sensible aux Disney, je proteste ! Avec véhémence !
Je le répète, ce n’est pas un mauvais film ! Pas du tout même. Mais… « c’est un film pour enfants ».
Dites-moi, je vieillis alors ?
Un film de : Rich Moore
Pays d’origine : États-Unis
Avec : John C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer, Jane Lynch,
Durée : 1h41
Date de sortie en France : 21 novembre 2012
Vu en : V.O.S.T.
Voir la bande-annonce
Le cadeau bonus de Diraen :
Vanellope et Ralph dansent comme des stars (oui, je sais, cette référence est nulle…)
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