[Critique] Cars 3

C’est demain que sort Cars 3. J’ai eu la chance de pouvoir emmener Mini-Plop le voir il y a un mois grâce à une invitation de Disney.
J’ai réussi à slalomer entre les bandes annonces, les visuels, etc. et je me dis que ce n’est pas plus mal que je n’ai pas découvert le pitch plus tôt parce que ça ne m’aurait probablement pas emballé des masses :

Dépassé par une nouvelle génération de bolides ultra-rapides, le célèbre Flash McQueen se retrouve soudain sur la touche dans ce sport qu’il adore. Pour revenir dans la course et prouver, en souvenir de Doc Hudson, que le numéro 95 a toujours sa place dans la Piston Cup, il devra faire preuve d’ingéniosité et de courage.

Beaucoup de personnes n’ont pas apprécié Cars 2. Personnellement j’ai adoré, probablement parce que je suis assez fan des épisodes de « Cars Toon – Martin se la raconte ». Mais Pixar a de toute évidence bien reçu le message des mécontents et est retourné dans sa zone de confort. En effet, la structure générale du film est assez semblable au premier film : une course d’intro, de l’entrainement en dehors des méthodes classiques, une grande leçon donnée par des anciens et un retour sur les pistes.

Cars 3 - Flash et le jeune Rookie qui lui fait de l'ombre, Jackson Storm

Le film est blindé de petits clins d’œil, de petites blagues et il y a évidemment quelques surprises mais globalement, j’ai été assez déçu. Entendons- nous bien j’ai essuyé ma petite larme à la fin, tout en consolant Mini-Plop qui n’avait compris le twist final et qui a eu très peur pour un des bolides, mais globalement, le film souffre à mon goût de quelques longueurs et on devine très vite le dénouement.
Et puis il y a le cas du Doc. J’ai vu le film en VF, et je n’ai pas été déstabilisée : j’ai vu le premier Cars un million de fois en VF. Mais comme le doubleur de Doc Hudson, Bernard-Pierre Donnadieu est décédé en 2010, il a fallu sélectionner une nouvelle voix et je l’ai trouvé trop éloignée de l’originale, réduisant à néant l’effet nostalgique bien présent dans le film. En VO, c’était Paul Newman qui incarnat le Doc et lui aussi nous a quitté, en 2008, et j’espère vraiment que la VO ne souffre pas de la même faiblesse.

Ceci mis à part, une fois encore Pixar nous en met plein la vue en ce qui concerne la technique. Les voitures sont magnifiques, les effets d’eau bluffants et j’en passe. Jusqu’à créer chez moi un léger vertige où, pendant une demi-seconde, mon cerveau passe en mode panique « est-ce que c’est de la réalité ou de la 3D que je vois là ?! ». Ça m’est arrivé à quelques reprises dans le film et j’ai vraiment trouvé ça jouissif.
Et puis il y a les nouveaux personnages. Comme toujours flamboyants et avec leurs failles qui deviendront aussi leurs forces, des personnages comme on les aime quoi (oui je suis tombée sous le charme de Cruz Ramirez alors que ce personnage avait tout pour m »énerver).

Coté jeunesse, étrangement les enfants sont ravis de retrouver leur héros favori, dis-donc ! Même si Mini-Plop aurait aimé voir un peu plus les habitants de Radiator Springs,  il est sorti ravi…
Le message est, comme d’habitude avec Pixar, super positif et même si la « morale » de cette aventure est plus destinée aux adultes qu’aux plus jeunes, ces derniers y trouveront quand même leur compte et de quoi réfléchir.

Pour conclure, Cars 3 est un film qui devrait réjouir le grand public et un peu moins les geeks qui ne le feront surement pas entrer dans le panthéon des suites qui vous coupent les pattes, comme l’a pu être Toy Story 3 avant lui.

En attendant, avec les chaleurs d’août, si vous avez un enfant sous la main, ne vous privez pas d’aller voir Cars 3, un film d’animation qui reste cependant une jolie réalisation et une exceptionnelle prouesse technique.

Un film de : Brian Fee
Pays d’origine : États-Unis
Avec (VF): Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Nicolas Duvauchelle, Cécile de France
Durée : 103 minutes (1h43)
Date de sortie en France :2 août 2017
Vu en : VF
Voir la bande-annonce: 

Author: Diraen

Pour maîtriser un peu mieux le concept de la Diraen (qui se prononce « dira haine »), il faut considérer que je suis maintenant une femme de 40 ans, qui aime tellement les jeux vidéo qu'elle travaille désormais à leur production et qui raconte sa vie ici, plus ou moins régulièrement, depuis plus de 15 ans.

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