[Brève] L’amour au premier coup d’oreille pour Daft Punk ?

Initialement j’étais parti pour cracher sur Daft Punk en prenant pour occasion la sortie, ce matin du 6 décembre, de leur 3ème single extrait de l’album RAM : Instant Crush.

Mask

La raison de mon mécontentement est très simple. J’aime beaucoup Daft Punk, déjà par ce que musicalement parlant, ça me plaît et ensuite par ce je trouve important ce qu’ils apportent à la musique grand-public (la pop-music quoi…).
Mais dernièrement Daft Punk m’a déçu (bon, j’étais pas un grand fan de la BO de TRON Legacy, mais le film y est sûrement pour quelque chose aussi) avec le premier single issu de Random Access Memories : Get Lucky.
La raison en est simple : Les paroles. En effet, quand on entend la radio en voiture ou sur un chantier on entend guère que les paroles (et un peu les aigus et la batterie aussi). Et les paroles de cette chanson me révulsent !

Lyrics de Get Lucky: Traduction par Carter SelectionnerLire

Alors, en effet c’est le genre de paroles qu’on entend partout maintenant (chuis sûrement un peu réac hein), mais voilà, ça m’a pourri Daft Punk pendant plusieurs mois (pour vous rassurer sur mon niveau de tolérance, j’écoute régulièrement ça et ça).

Du coup, je dégaine mon pistolet à poison ; et, prêt à arroser la toile, je fais mes recherches d’usage :
Et là, c’est le drame. Il est super bon c’te titre ! Alors oui, il n’a pas le feeling electro du début à la fin, mais ce groove ! Ce bon gros groove funky (accéléré à pas loin de 140 à la noire) qui donne la disco touch ( et y a en prime un petit break electro).
Du coup ça m’énerve, mais faut bien que j’me rende à l’évidence, le dernier Daft Punk n’est pas aussi mauvais que je pensais.

Second release : Loose Yourself To Dance… Toujours Pharell Williams au mic et, histoire d’enfoncer le clou du disco funk, Nile Rodgers guitariste de Chic. C’est dansable en effet, mais malgré le coté funk, ça se danse plus comme sur du The Cure à cause du coté lancinant et un peu planant du titre. Un très bon mix de styles donc.

Daft Punk, Pharell Williams et Nile Rodgers

Et alors donc, ce troisième single sorti ce matin ? Et bien Instant Crush, c’est sans Pharell Williams (qui s’est trouvé d’autres amis), mais avec Julian Casablancas (chanteur du groupe rock The Strokes).
Le clip est gentil, Casablancas et ses paroles totalement inintelligibles grâce au vocoder et la musique est très fin 80 – début 90. Ce qui aurait pu être très bien, mais est finalement très chiant à la longue. Heureusement après 1 min 30 on a enfin droit à un chorus avec un bon groove. Dommage, ça n’aura duré que 30 sec.
Je rajoute 10 secondes sympa aussi pour un rip-off de solo de guitares synthétiques doublé à la tierce façon Hard Rock des 80s. Mais je n’irai pas plus loin, c’est chiant à mourir.
Finalement pas convainquant ce troisième single, qui s’apparente plus à un remix de Calogero fait par un DJ anglais (si ça existait vraiment je vous aurait filé le lien, hein).

Alors forcément, Daft Punk ne s’imposera pas l’été prochain sur le Dance Floor face à notre David Guetta national, mais c’est pas grave par ce que jugé sur ces trois singles (2 très bons pour un mauvais), ils nous ont encore offert un très bel album.

(et si vous ne trouvez quasi rien sur le vevo de Daft Punk, c’est normal, ils sont passé chez SonyColumbia après avoir lâché EMI en début d’année).

Author: Carter

Carter, cousin spirituel du Dr John Carter, neveu du Major Samantha Carter, et beau frère du Sheriff Jack Carter. Commandité par Diraen pour causer de la seule chose qui le maintienne encore en vie, à savoir la drogue qu'ils mettent dans les séries TV. (Malgré ce que les CEO des Networks ont dit devant le congrès US, la série TV est addictive ! )

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